Dans le froid, le Barça s'offre un succès facile contre Getafe et prend la 2e place de Liga
La Xavineta contre la Bordaleta : deux conceptions du football s'opposaient à Montjuic. Si le FC Barcelone aurait pu ramener un meilleur résultat de Naples en 1/8 de finale aller de Ligue des Champions mercredi dernier (1-1), le niveau affiché avait été encourageant et les deux défaites consécutives de Girona pouvaient, en cas de victoire contre Gefate, faire passer le club blaugrana à la 2e place. C'est chose faite (4-0).
Raphinha profite des boulevards
José Bordalás avait clairement ciblé Frenkie de Jong, auteur de deux pertes de balles dans les 25 derniers mètres, sans conséquence. Plus surprenant, il a aussi réclamé une défense très haute sur le terrain, avec ses centraux à hauteur de la ligne médiane. Plusieurs fois avertis par des longs ballons de Marc-André ter Stegen notamment, les Azulones ont encaissé un but logique. Sur une ouverture de Jules Koundé, Raphinha a pris de vitesse Djené Dakonam, étrangement placé à gauche, avant d'ajuster David Soria de l'intérieur du gauche. Titularisé pour la première fois depuis sa blessure en demi-finale de la SuperCoupe d'Espagne, l'ancien Rennais a été omniprésent, de quoi rassurer Xavi Hernández qui s'est même permis le luxe de laisser Pedri sur le banc.
Spécialiste du bloc bas, Getafe a pourtant persisté dans cette voie et a pu remercier l'extrême fébrilité de l'attaque catalane pour rentrer au vestiaire avec un seul but à remonter. Par deux fois, Raphinha a vendangé dans la même position que celle de son but (40e). D'abord en privilégiant son pied droit alors qu'il avait le temps de se remettre sur le gauche, puis en servant Joao Félix, trop court et qui a fini le premier acte les mains sur les genoux (45e+2). Le Portugais a manqué un face-à-face avec Soria (38e), été pris plusieurs fois au piège du hors-jeu, privilégié la solution personnelle en tentant un petit pont plutôt que de chercher un coéquipier.
Si ter Stegen a bloqué plusieurs frappes à ras de terre sans réel danger, c'est Omar Alderete qui, après s'être embrouillé avec Ilkay Gündogan, a contraint l'Allemand à une belle envolée sur une frappe en lucarne d'une bonne trentaine de mètres (42e).
Le Barça se met à l'abri en 8 minutes
Il y avait le vent et le froid : la pluie s'est invitée en début de deuxième période. Et Luis Milla, d'une belle frappe, a fait transpirer ter Stegen qui a détourné sur le poteau (48e).
Après cette alerte, le Barça a doublé la mise, au terme d'un mouvement vertical débuté avec une relance de Pau Cubarsí, un relais de Gündogan pour Raphinha qui a lancé Andreas Christensen en profondeur. Le Danois a centré sans contrôle au second poteau pour Félix, cette fois-ci décisif (53e).
Les Blaugranas prenaient totalement le contrôle du match. Trouvé plein axe par Raphinha, Robert Lewandowski a ajouté un troisième but, refusé pour hors-jeu (57e). Souvent timoré dans les 30 derniers mètres, de Jong a percuté, trouvé Gündogan qui a glissé un ballon de but à Raphinha. Le Brésilien est passé entre Gastón Álvarez et Soria avant de se retourner pour offrir le but à FDJ (61e). Il s'agit du... 11000e but de l'Histoire du FCB.
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Si Borja Mayoral a manqué de réduire l'écart (74e), le Barça a proposé quelques mouvements offensifs qui n'avaient plus été aperçus depuis relativement longtemps. Dans les arrêts de jeu, Cubarsí, excellent ce samedi et qui a déjà son chant chez les supporters, a donné un ballon à de Jong qui profité de l'espace pour lancer Vítor Roque. Si le "Tigrinho" a buté sur Soria, le ballon est revenu sur Fermín López qui a repris de volée pour ajouter un 4e but.
Il s'agit de la victoire la plus convaincante du Barça depuis de nombreuses semaines. Reste à savoir si ce regain de forme se perpétura contre des adversaires du haut de tableau et contre Naples dans un peu plus de deux semaines.