Dans les arrêts de jeu, le Portugal vient à bout d'une République tchèque coriace
Dernières sélections à entrer en lice dans cet Euro, le Portugal et la République tchèque se sont affrontés sur la pelouse de Leipzig et il a fallu attendre les derniers instant pour connaître l'identité du vainqueur.
Les Tchèques frustrent les Portugais
Titularisé, Cristiano Ronaldo s'est procuré la première occasion du match, une tête non cadrée sur un centre rentrant de Rafael Leao (8e).
Le Rossonero a montré qu'il était très en jambes en débordant Vladimir Coufal mais n'a trouvé personne sur son centre (12e).
La Seleçao a pris le contrôle du ballon, avec une ligne de récupération haute qui a limité les sorties de balle adverses. Nuno Mendes s'est essayé de loin sans cadrer (17e) et chaque centre, même sans aboutir à une opportunité concrète, a témoigné d'une certaine forme de fébrilité chez les Tchèques.
Venu prêté main forte, Rúben Dias a vu sa tentative lointaine détournée en corner (22e). Bruno Fernandes a envoyé l'artillerie lourde à 25 mètres, mais son ballon est retombée au-dessus de la transversale (24e).
Sur une rare offensive rivale, les Portugais ont réussi leur pressing pour se projeter avec Bernardo Silva et il s'en est fallu de quelques centièmetres pour Leao ne parvienne à couper la trajectoire du centre de Fernandes (26e).
Jusqu'à présent, Jindrich Stanek n'avait pas eu d'arrêt à faire. Il s'est rattrapé en mettant en échec Ronaldo, lancé plein axe par une passe laser de Fernandes. En fin d'action, Vitinha a tenté sa chance mais son tir a fini dans les bras du gardien (32e). En verve, Ronaldo a ensuite glissé une talonnade dans la course de Vitinha qui n'a pu conclure, rattrapé par deux défenseurs (33e).
Ce duel attaque-défense avait de quoi frustrer les Portugais et Ronaldo, cette fois-ci du gauche, a été mis en échec une deuxième fois par Stanek, vigilant pour repousser (45e+1).
7 minutes de doute
Sous l'orage, la Seleçao a remis la marche avant immédiatement. Diogo Dalot a tenté de loin, sans ajuster la mire (47e). Ronaldo a intensifié sa présence, notamment dans les airs, mais sans trouver la faille. Même sur un coup franc plein axe à 25 mètres, il s'est heurté à Stanek pour la troisième fois du match (58e).
Et ce qui devait arriver arriva. Sur leur première vraie situation du match, Lukas Provod, seul en retrait à l'entrée de la surface, a trouvé le petit filet droit de Diogo Costa d'une frappe aussi précise que puissante (62e).
Cet avantage a été de courte durée. Sur un centre au second poteau de Vitinha, Nuno Mendes a remporté son duel, Stanek s'est détendu pour repousser le ballon... sur le tibia de Robin Hranac (69e).
Conceiçao se fait un prénom
Les hommes de Roberto Martínez sont repartis à l'assaut. Vitinha a profité de la pelouse humide pour frapper de loin, mais Stanek a détourné en corner (78e). Néanmoins, leurs adversaires ont semé le trouble en contre et après un premier tir contré, Tomas Soucek a vu sa tentative frôler la cage de Costa (81e).
C'est un autre Diogo, Jota, qui a remplacé un Leao finalement décevant à l'heure de jeu, qui a cru libérer tout un peuple en étant à l'affût après que Ronaldo a trouvé le poteau gauche de la tête mais la VAR a annulé le but pour un hors-jeu léger de CR7 (87e).
Pour offrir la victoire le succès au Portugal, il fallait un homme providentiel. Sur son premier ballon, Francisco Conceiçao, fils de Sérgio, qui a surgi pour profiter d'un mauvais dégagement de Hranac sur un centre de Pedro Neto, entré en jeu en même temps que le héros du soir (90e+2).
Grâce à cette victoire (2-1), la Seleçao démarre l'Euro comme elle l'espérait et se lance pleinement dans la compétition.