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Dans une atmosphère pesante, la France concède un nul sans but contre Israël

François Miguel Boudet
Mahmoud Jaber à la lutte avec Randal Kolo Muani
Mahmoud Jaber à la lutte avec Randal Kolo MuaniFranck Fife / AFP
Au-delà du lourd contexte qui entourait ce France-Israël et quoique cela soit passé au second plan au gré des différentes récupérations politiques, il y avait un match de football. On ne s'attendait à rien mais on est quand même déçu (0-0).

Au milieu du déploiement policier, des limitations du public y compris des journalistes arrivés sur place quoique accrédités, des manifestations et contre-manifestations, des pré-filtrages et filtrages, des fouilles et refouilles, de la présence du Président de la République, de deux de ses précédesseurs ainsi que du Premier Ministre parce qu'il ne faut pas mêler sport et politique mais ça dépend des fois, il y avait deux équipes au centre d'un barnum qui la dépassent (et qui nous dépassent tous au demeurant). La motivation pour jouer ce France-Israël devait être proche du niveau de la mer, celle de le regarder devant la télé guère plus élevée et ce sont probablement ceux dans les tribunes qui ont été les plus valeureux pour se déplacer et payer pour assister à cette rencontre d'une rare tristesse. 

L'avant-goût de l'oreiller

Entre deux échauffourées en tribunes, ce qui confirme qu'il valait mieux réduire la jauge en dessous des 15000 spectateurs pour éviter de plus amples débordements, Randal Kolo Muani a placé une tête sans danger à la réception d'un ballon d'Eduardo Camavinga (19e), le capitaine du soir N'Golo Kanté a enroulé une frappe détournée en corner par Daniel Peretz (21e) et Michael Olise, puis Kolo Muani et enfin Bradley Bracola ont collectivement gaspillé une situation brûlante amenée par Théo Hernandez (43e). 

Côté israélien, Raz Schlomo a manqué un but tout fait, seul au second poteau après qu'un coup franc dévié par Dor Turgeman a pris l'alignement français en défaut (36e). 

Les dix premières minutes de la deuxième période étaient sur le même rythme guère élevé, une attaque-défense peu emballante. Les Bleus ont eu un temps fort prolongé. Camavinga a tenté sa chance de loin mais sa frappe trop axiale a été claquée par Peretz. Sur le corner qui a suivi, Ibrahima Konaté n'a pu rabattre sa tête (54e). Camavinga s'y est repris à plusieurs reprises (55e, 65e, 67e) en ne cadrant mollement que sa troisième tentative. Approximatif sur une sortie aérienne, Peretz a été sauvé par sa défense alors que Barcola avait voulu remiser sur Warren Zaïre-Emery (61e). 

À 20 minutes de la fin, Didier Deschamps a réalisé un triple changement : Kingsley Coman, Adrien Rabiot et Christopher Nkunku ont remplacé Olise, Camavinga et Barcola (71e). Sans avoir touché un ballon, Coman a frappé un coup franc excentré côté gauche mais son ballon enroulé est passé au-dessus (72e). Juste avant de laisser sa place à Marcus Thuram, Zaïre-Emery a reçu une offrande de Kolo Muani en retrait mais Peretz s'est rapidement couché pour détourner le ballon (75e). 

Une tête renversée de Kolo Muani (90e+1) puis une tentative également de la tête de Thuram (90e+4) ont fini dans les gants de Peretz. Nkunku a eu la balle de match à la conclusion d'un débordement de Coman mais sa reprise a été boxée par le troisième gardien du Bayern (90e+7). 

Il fallait un point aux Bleus pour disputer les 1/4 de finale de la Ligue des Nations, il a été obtenu de la manière la plus aride possible (0-0). Si les Israéliens se sont montrés très satisfaits de ce match nul, Deschamps n'a pu masquer sa frustration et son mécontentement. La réoxygénation attendra encore une fois. 

France gouvernement

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