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David Guion joue sa dernière carte avec Bordeaux contre Laval, leader surprise de Ligue 2

François Miguel Boudet
David Guion sera-t-il le coach de Bordeaux après la trêve ?
David Guion sera-t-il le coach de Bordeaux après la trêve ?Profimedia
C'est un peu le monde à l'envers. Bordeaux, favori numéro 1 pour la remontée en Ligue 1, est en proie aux doutes au moment de recevoir Laval, étonnant leader du championnat. Pour David Guion, la victoire est impérative, au risque d'être écarté.

Il n'y a pas eu de vainqueur entre Bordeaux et Caen lors de la 7e journée en retard de Ligue 2 disputée mardi soir (1-1). Pour Malherbe, la série de 4 défaites consécutives a pris fin. Pour les Girondins, c'est un 3e match d'affilée sans victoire. Et le temps commence à sérieusement se faire long et David Guion est au bord du précipice. 

Laval sur l'euphorie du maintien 

Alors que son effectif est considéré comme l'un des meilleurs, si ce n'est le meilleur, de Ligue 2, les résultats ne suivent pas. Bordeaux marque peu (8 réalisations) et encaisse trop (11 buts). Avec seulement trois victoires, le club stagne et voit la concurrence enchaîner les bons résultats. Saint-Étienne est invaincu depuis la 3e journée et vient de remporter 4 matches d'affilée, Angers a gagné lors des 3 dernières journées, tout comme Auxerre et Grenoble

Et puis, il y a le Laval d'Olivier Frapolli. Seulement battus par Troyes (3-1) lors de la 2e journée, les Mayennais ont remporté 7 matches et sont sur une série de 5 succès consécutifs. Remonté en 2022, le club vise toujours le maintien après avoir frisé la redescente : "j’ai demandé à mes joueurs de prendre conscience de la chance d’évoluer en Ligue 2, a récemment expliqué l'entraîneur qui débute sa 5e saison dans un entretien accordé à Foot National. À quelques secondes près, on aurait pu être en National. Les joueurs qui sont restés au club veulent faire mieux que la saison dernière".

Avec un effectif mêlant "des joueurs expérimentés qui incarnent les valeurs du club" et des jeunes joueurs qui peuvent "poursuivre leur progression à leur rythme", Laval a atteint la moitié de l'objectif au quart du championnat. Pour l'heure, hors de question de penser à autre chose mais... "si l’équipe enchaîne les performances l’objectif pourrait évoluer. Pour le moment, on ne se projette pas. On fait preuve d’humilité. Un championnat c’est long. Ça peut aller vite dans un sens comme dans l’autre". Le déplacement au Matmut Atlantique et la réception de Saint-Étienne après la trêve seront de bons indicateurs quant à la capacité des Tangos de poursuivre sur leur lancée.

Guion reste optimiste

La donne est radicalement différente à Bordeaux. Chaque match peut être le dernier pour Guion, même s'il n'a pas été lâché par son groupe. Avec la trêve internationale, les dirigeants pourraient partir à la recherche d'un remplaçant. 

Face à Caen, les Girondins ont rapidement réagi à l'ouverture du score normande à la 15e minute. Zuriko Davitashvili a marqué 20 minutes plus tard. Insuffisant malgré tout. "Les joueurs ne sont pas entrés pas dans les meilleures conditions avec les sifflets dès l’échauffement, a estimé Guion après le match. Cela les atteint, il a fallu les encourager et ça peut expliquer les 20 premières minutes sans rythme".

Le manque de réussite serait la résultante d'un climat hostile : "que voulez-vous que je reproche aux joueurs ? Aujourd’hui, on a été au-dessus, on a tout bien réalisé en seconde période. On a coupé les transitions, on a fait des centres, des frappes mais on n’a pas réussi à marquer ce deuxième but mérité". L'entraîneur bordelais veut-il convaincre ou se convaincre lui-même ? Il a poursuivi son analyse en forçant le trait : "dans quelque temps, avec la confiance, plus de sérénité, on gagnera 3 ou 4 à 1 ce genre de match sans problème. Les joueurs ont fait preuve de caractère, de conviction. Il suffit de voir les stats par rapport à notre adversaire. C’est un moment à passer ensemble et je me dois de les accompagner pour qu’ils persévèrent".

Alors qu'au micro de BeIN Sport, le capitaine Yoann Barbet a constaté que ce match nul était "le résultat de deux équipes en difficulté", Guion a martelé son mot d'ordre avant d'affronter Laval : "on peut frapper un coup". Si les Girondins n'y parviennent pas, il ne fait guère de doute que le déplacement à Angers le 21 octobre prochain se fera sans lui. 

 

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