De Zerbi : "Longoria et Benatia ne m'ont pas promis la lune, mais l'équipe changera beaucoup"
Son football : "Je me définis comme un malade de football, je ne vis que de ça. Ma conception, c'est qu'il faut jouer avec courage, de s'amuser sur le terrain tout en sachant qui fait quoi, jouer avec sérieux sans négliger l'expression du talent des uns et des autres. On a le droit d'échouer, mais ce qui ne doit jamais changer, c'est notre comportement".
Sur les résultats et le jeu produit par une équipe : "Tous les entraîneurs sont différents, et la façon dont nos équipes jouent sont le reflet de nous-mêmes. Les résultats passent par la qualité et la discipline du club, le sérieux des dirigeants, au-delà de la qualité de l'entraîneur".
"Je suis italien et fier de l'être, je sais que nous avons une histoire dans laquelle nous avons remporté des titres en utilisant souvent un jeu basé sur la contre-attaque, ce n'est pas ce en quoi je crois personnellement. Mais l'important reste de respecter les idées de tout le monde et de savoir ce qu'on veut faire sur le terrain".
Sur le mercato : "J'ai beaucoup parlé avec Longoria et Benatia, ils ne m'ont pas promis la lune, mais l'équipe changera beaucoup. Je ne peux pas vous donner de chiffre précis, mais je pense que c'est normal de prendre en compte les idées de 'l'entraîneur. Il va y avoir beaucoup de travail sur le mois à venir, et il y aura des difficultés, mais nous sommes prêts pour cela".
Les raisons qui l'ont poussé à rejoindre l'OM : "Il y a deux raisons, le sérieux que j'ai vu quand j'ai parlé avec Pablo Longoria et Medhi Benatia. Et puis, l'OM, c'est l'OM. Marseille, c'est Marseille. Je l’avais déjà dit ici quand j’entraînais Brighton ici, juste avant de jouer le match (en Ligue Europa)".
"Les résultats passent par la qualité et la discipline du club, le sérieux des dirigeants, au-delà de la qualité de l'entraîneur"
Sur Giovanni Rossi : "Quand on est coach, les journées sont interminables et on a énormément de choses à faire. J'aime avoir beaucoup de contrôle sur ce que je fais et avoir des bonnes relations avec tout l'encadrement. Giovanni m'aidera à faire le trait d'union avec le club, surtout la première année, où beaucoup de choses se jouent. On a énormément de choses à faire ici, et le fait qu'il me connaisse déjà et qu'il soit un grand professionnel aidera beaucoup".
Sur Greenwood : "Il s'agit d'un joueur de classe mondiale, mais nous ne l'avons pas encore recruté. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, et je n'ai pas l'habitude de m'immiscer dans la vie privée des joueurs. Mais s'il vient, il faut savoir que je traite tous mes joueurs comme mes fils. Je peux les réprimander en privé, mais je ne les attaquerai jamais en public".
De Zerbi promet de s'inscrire sur le long terme : "Je veux qu'en termes de caractère, mon équipe soit reconnaissable et ait la bonne mentalité dès le premier match amical. Du point de vue techniquo-tactique, ça prendra forcément plus de temps, et il faudra construire autour de l'effectif que l'on aura à la fin du mercato. Personnellement, je m'investis à long terme dans mes clubs et je ne me soucie pas trop des contrats. J'ai une vision à deux, quatre ou dix ans, donc l'objectif est de ramener Marseille au plus haut niveau à terme".
L'Europe : "C'est dommage de ne pas jouer de Coupe d'Europe. Il faut retrousser nos manches, travailler avec plus de rigueur. On pourra se concentrer sur le Championnat, en ne jouant qu'un seul match par semaine, mais l'objectif est de retrouver l'Europe le plus vite possible, parce que ça fait partie de l'ADN de l'OM".
La jeunesse : "On aura aussi besoin des jeunes, je n'ai pas de problèmes à les lancer. Ceci dit, ce sera s'ils ont le talent suffisant, parce que je pense qu'on a aussi trop tendance à utiliser les jeunes au détriment des joueurs plus âgés, alors que le plus important reste de faire jouer les joueurs les plus talentueux sur le moment. On peut prendre l'exemple d'Aubameyang qui ne fait pas du tout ses 34 ans quand il joue".
Son message aux supporters : "Je ne peux pas vous répondre avant la fin du mercato, et je le ferai avec honnêteté ce jour-là. Le tout premier objectif que j'ai, qui est le même que dans toutes les équipes que j'ai entraînées auparavant, est de rendre fiers les supporters lorsqu'ils viennent au stade. Il faut créer une connexion entre les supporters et les joueurs, et c'est ce que j'ai dit à ces derniers dimanche. Quand j'étais supporter, j'aimais m'identifier à mon équipe, et c'est ce que nous devons faire".