Des mesures dès octobre pour mettre fin aux "dérives" dans le rugby français
Le rugby tricolore a connu des dernières semaines tumultueuses entre les propos racistes de l'arrière des Bleus Melvyn Jaminet, les accusations de viol à l'encontre de Hugo Auradou et Oscar Jegou lors de la tournée en Argentine et la noyade tragique de l'international des moins de 18 ans Medhi Narjissi en marge d'une compétition en Afrique du Sud.
La FFR a décidé face à cette crise de "réunir la famille du rugby français pour apporter à court et à long terme des réponses aux maux qui affectent notre discipline", explique-t-elle dans un communiqué à l'issue de la première séance de travail de ses états généraux.
Une trentaine de représentants de la Fédération, de la Ligue nationale de rugby, de syndicats et du rugby amateur ont partagé le même constat sur "l'urgence à agir" pour "empêcher les dérives constatées sur et en dehors des terrains, au niveau professionnel comme au niveau amateur".
"Aucune branche du rugby n'est épargnée par ces différents phénomènes (addictions, effet de groupe, réseaux sociaux...)", souligne la FFR, reconnaissant que ces affaires à répétition "abîment l'image de notre sport".
Son directeur général Jérémie Lecha a pour mission de "concrétiser les réflexions" menées ce jeudi à Marcoussis entre les différentes parties prenantes. Selon la Fédération, il doit "finaliser un nouveau plan d'actions opérationnelles dès le mois d'octobre, pour l'ensemble du rugby et des équipes de France, en amont de la tournée d'automne du XV de France".
Les Bleus de Fabien Galthié doivent affronter le Japon (9 novembre), la Nouvelle-Zélande (16 novembre) et l'Argentine (22 novembre) au Stade de France.