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Disparition de François Remetter, demi-finaliste du Mondial 1958 avec les Bleus

Avec AFP
François Remetter, dans les airs, avec les Bleus le 11 juin 1958 face à la Yougoslavie.
François Remetter, dans les airs, avec les Bleus le 11 juin 1958 face à la Yougoslavie. Profimedia
François Remetter, un des gardiens de l'équipe de France troisième de la Coupe du monde en 1958 en Suède, est mort vendredi dernier à l'âge de 94 ans, a-t-on appris mardi auprès de la Fédération française de football (FFF).

Des Bleus de cette épopée, il ne reste plus que le buteur Just Fontaine (89 ans, 21 sélections, et 13 buts en Suède, record en une Coupe du monde), le troisième gardien, Dominique Colonna (94 ans, 13 sél.), Robert Mouynet (92 ans, 0 sél.) et Bernard Chiarelli (88 ans, 1 sél.). Ces trois derniers n'ont disputé aucun match en Suède.

Né à Strasbourg, où il a débuté sa carrière professionnelle, François Remetter a gardé 26 fois les buts de l'équipe de France entre 1953 et 1959. 

Émile Veinante, ancien international et entraîneur à Strasbourg, l'avait surnommé le "fou génial". Remetter a été un des meilleurs gardiens français de l'après-Guerre. Lors de ses deux et troisièmes sélections, il a remplacé à chaque fois René Vignal, blessé.

Remetter a aussi disputé la Coupe du monde 1954, en Suisse, où les Bleus ont été éliminés au premier tour. 

Quatre ans plus tard, il joue les deux premiers matches du Mondial en Suède, mais livre des prestations moyennes, encaissant six buts contre le Paraguay (victoire 7-3) et la Yougoslavie (défaite 3-2).

Le sélectionneur Paul Nicolas trouve Remetter, alors gardien des Girondins de Bordeaux, trop nerveux, et lui préfère Claude Abbes pour le match décisif contre l'Écosse (victoire 2-1), où le gardien de Saint-Étienne arrête notamment un penalty de John Hewie et gagne sa place pour la suite du tournoi.

Champion du monde militaire en 1947, Remetter, passé également par Metz (1950-1954) ou Sochaux (1954-1957), a étiré sa carrière jusqu'à 40 ans et une dernière saison aux Pierrots Vauban Strasbourg.

Aussi surnommé le "Voltigeur", il travaille pour Adidas après sa carrière. Dans ce rôle, il retrouve l'équipe de France, auprès de laquelle il représente l'équipementier. Il se retrouve surtout au cœur de la polémique des primes jugées insuffisantes par les Bleus qui passent au cirage noir les trois bandes emblématiques de l'équipementier lors d'un match de la Coupe du monde 1978 en Argentine.

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