Doué, comme son nom l'indique : Rennes bat le Dynamo Kiev à la 89e
A 17 ans, Désiré Doué est devenu le héros d'une soirée européenne. Le talent n'a pas d'âge et le milieu offensif a apporté sa vitesse et sa percussion dans la dernière demi-heure de match, en remplacement d'Amine Gouiri. L'épilogue heureux d'une soirée qui aurait pu laisser un goût amer sans les 3 points au bout.
Supériorité mal payée
La victoire rennaise méritée mais elle fut dure à obtenir. La première période a été frustrante pour l'équipe de Bruno Genesio. Rapide, précise et séduisante, elle a souvent pris de vitesse le Dynamo Kiev mais le tableau d'affichage n'a pas indiqué suffisamment cet écart sur le terrain. Maladroit sur un mouvement d'école à la 16e minute, Martin Terrier s'est rattrapé 7 minutes plus tard quand, à la réception d'une passe en pronfondeur de Gouiri, il a expédié le ballon au fond des filets d'une frappe imparable malgré un angle fermé. L'aboutissement d'un début de match de très bonne facture. Mais l'enthousiasme breton a été douché à la 32e minute quand Viktor Tsygankov a dû s'y reprendre à deux fois pour égaliser sur la première véritable occasion ukrainienne de la première période.
Doué en homme providentiel
Installé dans un faux rythme, Rennes a mis du temps avant de retrouver la marche avant. Au terme d'un mouvement initié par Doué, Benjamin Bourigeaud a chauffé les gants de Denis Bayko (70e).
Les deux équipes s'acheminaient vers un match nul quand Doué a récupéré le ballon de la gagne grâce à son pressing agressif sur Denys Popov. Il a ensuite gardé toute sa lucidité pour se présenter face au gardien et l'ajuster d'une frappe à contre-pied (89e).
Dans un Roazhon Park extatique, le Stade Rennais a signé une victoire cruciale qui lui permet d'être co-leader de son groupe avec Fenerbahçe, vainqueur de Larcana (2-0).