Duel de rattrapage dans le groupe F, la Belgique joue déjà sa survie contre la Roumanie
Géorgie - République tchèque (15h)
Ils portent tous deux le statut d'outsiders au sein du groupe F. Perdantes également dans les rencontres disputées lors de la 1ere journée de l'Euro, les sélections doivent repartir de zéro et avec motivation ce samedi. La Géorgie n'a pourtant pas à rougir de sa performance contre la Turquie (3-1). Vaillante, elle a tenté de s'illustrer en gérant le pressing imposé par ses adversaires. Cependant, sa solidité a connu des brisures et son attaque ne s'est pas révélée assez tranchante pour renverser la tendance.
Lors de cette 2nde journée, son joker est brûlé. La Géorgie n'a pas le choix : elle doit l'emporter si elle souhaite poursuivre ses espoirs de phase finale. "Nous sommes toujours dans une phase d'apprentissage, nous sommes un football en développement", a déclaré Willy Sagnol après la rencontre. "Il nous a manqué un petit peu de talent, un peu d'expérience aussi, on l'aura en jouant plus de matches de ce niveau. Je suis sûr qu'un match comme celui-là on ne le perdra plus dans quelque temps. Et on produira le même match samedi contre la République tchèque". Des paroles challengeant les Tchèques.
Ces derniers ont fièrement résisté aux Portugais (2-1) et constituent un vrai danger pour leurs rivaux de ce week-end. La plupart du temps récupérateurs, ils ont posé des soucis à la Seleçao, en plus d'avoir pu se reposer sur Patrik Schick. Ils devront réitérer face à la Géorgie pour arracher de précieux points.
"On sera prêts pour le prochain match", avait martelé Ivan Hasek après la rencontre. "Quand on a défendu, il n'y avait pas d'espace. Notre défense était bonne, même si nous jouions bas. On était très collectifs". Il conviendra de tout reproduire avec plus d'intensité afin de s'assurer au moins trois points dans cette phase de groupes.
Turquie - Portugal (18h)
Le match des vainqueurs. La Turquie et le Portugal comptent toutes deux trois points et, en cas de victoire ce samedi, pourraient prendre une très belle option pour les 1/8e. La rencontre s'annonce par conséquent déjà très animée et engagée. Du côté des Turcs, il s'agira de continuer sur sa lancée. Les joueurs ont démontré une très belle capacité de projection et de pressing, qui leur sera forcément utile face aux Portugais.
En forme et sûre d'elle, l'équipe de Vicenzo Montella se saisir également de l'opportunité pour déjouer les pronostics. "On n'a jamais battu le Portugal, c'est une autre première qu'on rêve de décrocher lors de notre prochain match", a résumé le sélectionneur. Autant dire que rien ne les arrêtera, si ce n'est le milieu de terrain et la défense rivale.
Chez Robeto Martinez, l'heure est à la perfection. Après un match brouillon en guise de 1ere journée, et des frayeurs de nul qui les ont accompagnés, les Portugais sont obligés de réagir en rentrant un peu plus dans leur compétition. Contre la Turquie, cela semblera difficile. Mais, favorite, la sélection ibérique aura l'ascendant au niveau du potentiel individuel. A elle de l'exploiter au maximum au service du collectif pour éviter les doutes.
"Ce qui me plaît le plus, c'est que nous avons été une équipe. Nous sommes restés disciplinés quand on a été menés 1-0. On aurait pu jouer individuellement, mais on ne l'a pas fait. On a montré notre valeur et la force de nos 23 joueurs", s'est ainsi exprimé le chef d'orchestre espagnol.
Belgique - Roumanie (21h)
Rencontre cruciale pour les Belges ! Après une contre-performance face à la Slovaquie, la Belgique n'a pas le choix : elle doit s'imposer pour prétendre à un accès aux 1/8e. Malgré une implication certaine, les Diables rouges ont été victimes d'un manque de concentration dans les dix premières minutes et n'ont jamais pu rectifier le tir. Il faudra donc faire différemment face à une Roumanie qui ne leur laissera pas le champ libre.
L'heure n'est pas à la négativité pour autant. La Belgique entend se relever. "Tout n’est pas à jeter mais il faudra bien s’appliquer dès notre match samedi prochain", a souligné Kevin de Bruyne. Ce que son sélectionneur, Domenico Tedesco approuve. "Cette première défaite a un goût amer. Nous aurions dû prendre au minimum un point au vu de toutes nos occasions. Les choix offensifs n’ont pas forcément été négatifs, Carrasco et Doku ont apporté des choses. Psychologiquement, le résultat est dur mais je maintiens que ce n’était pas un mauvais match. Nous sommes un bon groupe et nous allons le rester".
Quant aux Roumains : ils débarquent en pleine confiance. Pressants, autoritaires et chirurgicaux face à l'Ukraine (3-0), ils ont fait sensation dès leur entrée dans la compétition. Ils entendent donc poursuivre sur cette dynamique et pourquoi pas faire encore plus sensation en sortant la sélection belge ?
"Notre star, c’est le groupe", a évoqué Edi Iordănescu après la victoire sur les Ukrainiens. "Nous devons continuer notre chemin. Je pense que nous serons les mêmes que jusqu’à présent. On savait ce qui nous attendait et qu’il fallait élever notre niveau. Nous n’aurons pas de fête après ce match et ne penserons qu’au match contre la Belgique". La Roumanie arrive donc préparée à Cologne et décidée à faire à nouveau sensation.