"J'encourage simplement les votes contre le Rassemblement national, qui véhicule des idées, des valeurs, des principes qui ne sont pas les miens", a argué Ngapeth.
"La France que j'aime est une France où tout le monde se mélange, à l'image de notre équipe qui va disputer les Jeux olympiques et au sein de laquelle on donne de la joie aux Français", a-t-il appuyé.
Le joueur de 33 ans est le chef de file des Bleus qui défendront aux Jeux de Paris (26 juillet-11 août) leur titre olympique conquis il y a trois ans à Tokyo. A l'occasion de cet évènement majeur, il a souhaité se porter candidat pour être porte-drapeau de la délégation française à la cérémonie d'ouverture.
"Il me semblait important de représenter de la sorte le volley tricolore, après toutes ces années à nous battre pour occuper une place importante dans le sport français", a-t-il expliqué.
Dans son sillage, outre l'exploit aux Jeux de Tokyo, les Français ont également remporté trois Ligue des nations (2015, 2017 et 2022) et à chaque fois, l'attaquant-réceptionneur a été désigné meilleur joueur de toutes ces campagnes victorieuses.
Ngapeth, qui se remet actuellement d'une blessure à un mollet, ne participera pas à partir de vendredi à la phase finale de la Ligue des nations qui se déroule à Lodz en Pologne, ultime répétition avant les JO. Sans lui, la France tentera de battre l'Italie championne du monde en titre pour accéder en demi-finale.
