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Émilien Gailleton au centre des attentions pour la saison de la confirmation avec Pau

François Miguel Boudet
Émilien Gailleton
Émilien Gailleton AFP
Membre du squad de l'Équipe de France lors de la Coupe du monde, Émilien Gailleton retrouve le quotidien du Top avec la Section Paloise. Pour le meilleur marqueur d'essai du championnat la saison dernière, l'heure est à la confirmation.

Capitaine de l'Équipe de France U20, Émilien Gailleton avait une bonne excuse pour ne pas participer au Mondial de la catégorie en Afrique du Sud : il n'est plus le futur du rugby hexagonal mais déjà le présent. Le natif de Croydon en Angleterre n'a pas attendu d'être dans la vingtaine pour déjà taper dans l'oeil de Fabien Galthié. Convoqué pour la tournée d'automne l'année dernière, le centre a participé à la préparation du dernier Tournoi des 6 Nations. S'il n'a pas joué, il ne faisait aucun doute que sa progression continuerait de le mettre sur le devant de la scène.

Leader en devenir

Dans l'équipe-type de la saison en Top 14 en tant que meilleur marqueur d'essais (14), il a fait du stage de préparation à la Coupe du monde et a pu étrenner le maillot bleu contre l'Écosse à Murrayfield en test-match mais n'a pas passé le cut final. "Je suis très content d’avoir eu cette première cape, expliquait-il après coup. Ça m’a permis de me confronter à ce qui se fait de mieux. L’intensité est beaucoup plus élevée qu’en Top 14, je m’y attendais. Je l’ai surtout senti lors des 30 premières minutes où ça a beaucoup couru".

S'il estime avoir été impliqué sur les phases défensives mais aussi subi la rudesse des contacts, Gailleton garde en mémoire sa contribution à l'essai de Louis Bielle-Biarrey avec qui il formait un duo réputé avec les U20 : "à chaque fois qu’il y a un jeu au pied, le centre et l’ailier permutent. Ça s’est fait naturellement avec Louis. On a joué un peu comme en U20, c’était chouette. Van der Merwe était un peu serré, j’ai réussi à le déborder puis à remettre à Louis. Derrière, il a fait ce qu’il sait faire. C’était chouette. Ce n’était pas loin d’être mon premier ballon du match. Tu as toujours envie de faire bonne impression au début. J’étais heureux, d’autant plus que ça nous fait passer devant"

Dès janvier, il a été prolongé par la Section Paloise jusqu'en 2026. Une suite logique pour le joueur qui a découvert le rugby à Cahors avant de débuter chez les professionnels à Agen. "Cette excellente nouvelle confirme la qualité de l’accompagnement que le club sait mettre autour de ses jeunes talents. Nous partageons avec Émilien des convictions fortes, dont celle capitale de grandir ensemble. Le joueur pétillant, déterminé et ambitieux qu’il est fera partie de nos leaders de demain", estimait Sébastien Piqueronies, le manager béarnais.

Avant de débuter en Bleu, Sébastien Calvet, le sélectionneur national U20, dessinait Gailleton comme "un régulateur, même si c'est peut-être réducteur de dire ça. Alors oui, il finit meilleur marqueur du Top 14, mais c'est tout de même la force tranquille. Il m'impressionne par sa faculté à enchaîner les tâches et ne rien rater. Il s'adapte à tout et régule tout. C'est le centre parfait"

Tournoi et phase finale du Top 14 en perspective

Après la déception de ne pas être conservé pour la Coupe du monde, Gailleton s'est remis dans le quotidien de la Section Paloise. "On a fait trois semaines axées sur la préparation physique, puis nous avons 7 jours, détaillait-il dans une interview accordée au Midol en octobre. En septembre, nous n’avions pas les septistes, qui étaient au Supersevens, l’effectif était un peu moindre. À leur retour, en octobre, nous avons plus axé les séances sur le rugby et nous avons fini par une rencontre dirigée face à Bordeaux, samedi dernier. Il a fallu combler les semaines, parce que sans les matchs, c’était un peu compliqué de trouver l’énergie d’aller à l’entraînement".

Très en forme comme l'ont démontré ses data lors du stade à Monaco avec le XV de France, le centre s'est rapidement remis dans le bain après les 6 semaines sans Top 14. De quoi aborder le championnat avec une motivation à son zénith et, évidemment le Tournoi des 6 Nations en perspective. "J’ai vraiment beaucoup appris pendant les deux mois de préparation avec les Bleus, analysait-il. J’ai évolué dans mon jeu et j’en suis très content. Le retour à Pau m’a quand même rappelé qu’il faut garder les pieds sur terre et qu’il faut continuer à travailler dur, même dans les moments où il y a moins de matchs. C’est là où il faut arriver à se développer". Mais outre cet accomplissement personnel, la perspective de qualifier son club pour les phases finales constitue un objectif majeur : "ça fait quelques saisons que la Section n’arrive pas à occuper une meilleure place au classement. Mon envie première, c’est que collectivement, on fasse quelque chose de beau"

Premier ex-aequo avec le Stade Français, les Béarnais ont encore beaucoup de chemin à accomplir mais, grâce notamment à leur formation et à l'apport de joueurs très expérimentés, il ne serait pas étonnant de les revoir au printemps dans un rôle d'épouvantail. 

 

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