Émoussé, l'OM tombe sur la pelouse du Stade Rennais qui se replace au classement
L'Olympique de Marseille pouvait revenir à 4 longueurs du podium et profiter des points perdus par Brest, Monaco, Lille et Lens pour se rapprocher des places qui comptent. Mais les efforts effectués contre Villarreal en milieu de semaine se sont payés et Rennes a retrouvé la victoire après trois journées de disette et compte désormais 39 points, comme les Phocéens, après cette victoire loin d'être éclatante mais probablement méritée (2-0).
Terrier laissé sans surveillance
Privé de Samuel Gigot et de Leonardo Balerdi, Jean-Louis Gasset n'a pas pu aligner un 3-5-2 mais un 4-4-2 en losange avec Amine Harit en meneur de jeu axial pour ce déplacement important au Roazhon Park.
L'entraîneur marseillais craignait la répétition des efforts et il n'avait pas tort. Les Rennais ont été les premiers à s'illustrer avec une frappe de Guéla Doué bloquée par Pau López (9e). Ludovic Blas a sollicité le gardien espagnol d'une frappe puissante du gauche, détournée en corner (20e). Harit a répliqué, sans cadrer (20e), mais l'OM paraissait emprunté et cela s'est vérifié. Au départ de l'action, Martin Terrier a trouvé Amine Gouiri qui a resservi son attaquant, seul pour ouvrir le score (21e). Un avantage au score logique vu l'entame de match et de bon augure puisque, quand Rennes ouvre le score cette saison, Rennes ne perd pas (8 victoires, 4 nuls).
Depuis la venue de Gasset, l'OM a appris à réagir, même mené au score. Pierre-Emerick Aubameyang a mis Steve Mandanda à contribution sur une frappe du droit au premier poteau (25e). Malgré cette réplique, les Bretons ont fait preuve d'une maîtrise technique supérieure et Arnaud Kalimuendo aurait pu doubler la mise sans une intervention salutaire de Bamo Méïté (27e).
Régulièrement pris entre les lignes, l'OM a serré les rangs mais n'est pas parvenu à trouver la vitesse suffisante et la précision pour véritablement inquiéter Mandanda par la suite.
La réussite est avec Rennes
La deuxième période a repris avec une volonté marseillaise de porter le danger mais sans impact. Jonathan Clauss a expédié une frappe en tribune (47e), Iliman Ndiaye a proposé un bon centre après avoir combiné avec Aubameyang mais Christopher Wooh a coupé la trajectoire pour Mandanda (49e). Clauss à droite et Quentin Merlin à gauche ont cherché "PEA" (60e et 62e), sans surprendre les Bretons.
Après une salve de remplacements effectués de part et d'autre, Pape Gueye a percuté dans l'axe et provoqué la faute de Baptiste Santamaria à l'entrée de la surface. Aubameyang a choisi le côté ouvert, le mur a légèrement dévié le ballon qui a ricoché sur le poteau et Faris Moumbagna, sur le terrain depuis quelques instants, n'a pas pu rabattre convenablement pour égaliser (72e).
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Une double occasion amèrement regrettée par l'OM. Deux minutes plus tard, sur une passe en profondeur de Terrier, Adrien Truffert a été légèrement touché par Méïté et obtenu un penalty logique. En Coupe de France, Benjamin Bourigeaud avait manqué son penalty dans le jeu mais transformé son tir au but : pour la belle, il a remporté son duel face à López qui aura donc piétiné le point blanc pour rien (78e). Il s'agissait du tout premier tir Rennais lors du second acte, le 2e cadré du match.
Remonté à 2-2 après avoir mené 2-0 à Lille la semaine dernière, Rennes n'était pas à l'abri. Après une accélération de Clauss, Harit a repris du droit mais le ballon a fui le cadre (81e). Ce fut le dernier soubresaut olympien. La fatigue et le manque d'idées ont fait le reste. La trêve arrive à point pour l'OM.
