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En confiance après leur victoire contre l'Italie, les Bleuets doivent récidiver contre la Norvège

Julie Marchetti
Sylvain Ripoll est toujours attendu au tournant par les supporters de l'équipe de France Espoirs.
Sylvain Ripoll est toujours attendu au tournant par les supporters de l'équipe de France Espoirs.AFP
Ce dimanche, les Espoirs affrontent la Norvège dans le cadre de la phase de poules de l'Euro. Auteurs d'une performance convenable contre l'Italie jeudi, les hommes de Sylvain Ripoll peuvent valider leur qualifications en cas de victoire.

Ils ont eu chaud, mais ont fait l'essentiel. Les Bleuets ont démarré l'Euro Espoirs de la meilleure des façons en battant d'emblée l'Italie (2-1) ce jeudi. Confrontés à un adversaire solide et pleinement offensif, les Français ont dû peu à peu élever leur niveau de jeu et faire valoir leurs forces, notamment au milieu de terrain pour l'emporter, en remerciant aussi l'arbitre qui a oublié un but évident aux Transalpins.

Ce dimanche, une nouvelle échéance les attend contre la Norvège. Une équipe connue des joueurs de Sylvain Ripoll. Lors de leur dernier affrontement (en novembre), les Bleuets ont été tenus en échec (1-1). Une pauvreté de profondeur de l'effectif et une incapacité offensive leur avait fait défaut. Mais depuis, les choses ont changé. 

Une attaque mieux rodée ?

La France possède de bons joueurs offensifs. La question est désormais de savoir si elle est assez efficace, et moins encline à rester stérile face à une défense bien regroupée. Ce qui n'est pas tout à fait le cas. Devant l'Italie, les Bleuets ont éprouvé des difficultés à se montrer particulièrement dangereux, la faute à une incapacité à transitionner du milieu de terrain vers l'attaque. 

Pourtant, Manu Koné a bel et bien donné du fil à retordre à la Nazionale et est parvenu à casser quelques lignes. Seulement, suivre derrière a été un peu plus compliqué. En l'absence d'un pur numéro 9, et si on remet un peu en question l'aisance d'Arnaud Kalimuendo (mine de rien buteur délicieux lors du premier match), le match ne s'annonce pas forcément gagné d'avance. Pousser pour mieux réussir sera le maître mot lors de cette rencontre. 

Sur les ailes, cela devrait être plus percutant et décisif. Bradley Barcola, à l'image de sa saison à Lyon, a déjà régalé et devrait reconduire sa performance ce dimanche. De son côté, Amine Gouiri semble également en forme bien qu'il n'est pas été étincelant en ce début de compétition. Et quand bien même cela ne serait pas le cas, le sélectionneur possède encore quelques alternatives pour parer à cela. 

Ce qu'il ne fera peut-être pas. Après tout, il s'est dit satisfait du match délivré contre l'Italie. "J'ai aimé aussi les séquences de maîtrise, notre capacité à se créer des occasions. On peut se satisfaire du contenu", s'est-il exprimé en conférence de presse. Cependant, quelques questions persistent notamment sur les choix à faire au milieu de terrain. 

Des développements tactiques à venir ? 

Conserver un 433 ou évoluer en 4231 ? Les deux systèmes ont été étudiés contre l'Italie, d'abord avec un Khephren Thuram présent dans le XI, puis avec Rayan Cherki à son poste. Deux joueurs différents pour plus de construction ou de projection suivant les moments se déroulant dans la partie. 

Cela pourra donc dépendre de la gestion dont les deux joueurs peuvent faire preuve. Mais aussi de ce qui se passe vis-à-vis de Maxence Caqueret et Koné. Si le milieu du Borussia Mönchengladbach a pu briller jeudi, cela ne signifie pas forcément que ce sera le cas ce dimanche. A l'inverse, Caqueret pourrait s'illustrer, plus que face à l'Italie

Maxence Caqueret contre l'Italie.
Maxence Caqueret contre l'Italie.AFP

Un 442 est moins envisageable, bien que cela ait été le système dans lequel la France a joué contre la Norvège en novembre dernier. Une formation trop défensive ne parviendra probablement pas à gêner considérablement les Nordistes. Par conséquent, les Bleuets devraient attaquer. 

"On est dans la bonne ligne droite, on a un désir commun de vivre une belle aventure et on a bien travaillé le souci de relancer la machine", annonçait Sylvain Ripoll dans un entretien à Ouest France juste avant le début de la compétition. Il a encore à prouver que cela est vrai en s'imposant ce dimanche. 

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