En deux temps, l'ASVEL poursuit son renouveau et s'impose chez l'Alba Berlin
Il y a du mieux à l'ASVEL depuis la nomination de Gianmarco Pozzecco. Mais si le club rhôdanien avait réussi à briser sa série de défaites en Euroligue à Kaunas, cela restait toujours la seule victoire dans cette compétition. Néanmoins, ce déplacement sur le parquet de l'Alba Berlin était l'occasion parfaite de relancer la machine, contre une équipe également en difficulté.
Un élément dont les visiteurs tentent de profiter en début de partie, menés par un Thimothé Luwawu-Cabarrot enfin concerné. L'ASVEL se donne en défense, et se voit rapidement récompensée par un +8 rapide, les locaux multipliant les pertes de balle. Et quand l'avance des Lyonnais passe à deux chiffres, un vent de panique saisit l'entraîneur local qui multiplie les temps morts, mais en vain.
C'est une démontration, Youssoupha Fall règne en maître dans la raquette allemande, et après 10 minutes, tout est en faveur de l'ASVEL (13-28). Mais comme souvent dans ce genre de situations, le relâchement ne tarde pas à pointer le bout de son nez, et les Lyonnais encaissent un 7-0 avant que Nando De Colo ne mette fin à l'hémorragie d'un trois points vengeur.
Malgré tout, l'ASVEL n'a pas la même aisance qu'en début de match, et l'Alba grignote son retard. Jusqu'à manquer de renverser la rencontre en insistant en pénétration et en jettant le trouble sur la défense lyonnaise, qui semble au bord de la rupture. Heureusement, De Colo vole encore au secours des siens et inscrit deux trois points dans les 70 dernières secondes pour permettre de conserver un matelas intéressant à la pause (35-43).
Un matelas qui disparait dès le retour des vestiaires sur deux bombes longues distances rapides de l'Alba. Au total, l'ASVEL reste muette pendant près de 5 minutes et encaisse un 12-0, se retrouvant à devoir courir derrière le score. Mais la belle alchimie du début de partie a totalement disparu, et ce n'est que par des initiatives individuelles que les Lyonnais restent dans le match.
C'est d'ailleurs un énorme trois points de Luwawu-Cabarrot à la sirène qui ramène les siens à deux points (55-53) à dix minutes du terme, mais l'ASVEL semble avoir perdu Nando De Colo sur blessure. Mais de façon incroyable, les Lyonnais sont de nouveau galvanisés et entament le dernier quart par un 7-0 inattendu, grâce à un excellent Paris Lee. On est alors incapables d'imaginer un scénario pour la fin de match.
L'ASVEL porte l'écart à +10, et semble en mesure d'aller chercher la victoire. Il ne tient qu'aux Lyonnais de finir le travail, mais l'Alba lance son baroud d'honneur, et revient rapidement à portée de tir, grâce à la présence de Louis Olinde dans la peinture. Les Lyonnais n'ont plus qu'un point d'avance à l'aube de la dernière minute, alors que les Allemands ne jouent pas leur meilleur basket.
Il faut finir, mais les visiteurs sont fébriles, et ne parviennent pas à exécuter. Heureusement, l'Alba ne fait pas mieux, et "TLC" peut finir aux lancers, mais un seul rentre. L'Alba ne parviendra cependant pas à lancer un système correct, et finira par rendre les armes, s'inclinant 68-73. Une victoire qui fait du bien, après avoir subi des fameuses "défaites encourageantes", mais il en faudra plus pour jouer de nouveau les premiers rôles.
