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En Ligue 1, à l'heure où les coachs tombent, Angers coule mais Baticle reste

Avec AFP
Gérald Baticle le 30 octobre lors du match face à Monaco.
Gérald Baticle le 30 octobre lors du match face à Monaco.Profimedia
Un quart des entraîneurs de Ligue 1 ont déjà été remerciés ces dernières semaines, mais malgré le début de saison catastrophique d'Angers, désormais bon dernier, Gérald Baticle sera toujours sur le banc samedi face à Lens (21H00).

Après deux matches nuls en août, le SCO a enregistré neuf défaites - dont une série de cinq en cours - entrecoupées de seulement deux victoires mi-septembre, et affiche la pire défense du championnat avec 31 buts encaissés, soit une moyenne de 2,4 par match. Un bilan pire que ceux de Peter Bosz à Lyon, Michel Der Zakarian à Brest, Jean-Marc Furlan à Auxerre, Oscar Garcia à Reims ou Olivier Dall'Oglio à Montpellier. Mais eux sont partis, tandis que Baticle est toujours en place.

Semaine après semaine, l'entraîneur angevin, qui doit composer avec un effectif profondément remanié, continue de se montrer combatif. Avec son staff, il décortique les matches, multiplie les tentatives tactiques, propose des moyens nouveaux - comme cette récente séance de boxe pour travailler la combativité - et met régulièrement l'accent sur les points positifs.

En effet, l'équipe n'est pas ridicule. Lors de ses deux derniers matches, elle a su rester compacte et solide pendant un bon moment et a même su se procurer de réelles occasions, en particulier grâce à Amine Salama, la trouvaille qui évoluait en 6e division il y a un an.

"Dans le dur"

Mais Salama n'était plus dans le tempo à Monaco et sur les deux matches, des erreurs individuelles et un mental fragile ont fini par plomber le SCO.

"On est vraiment dans le dur", a reconnu Baticle après la défaite 2-0 à Monaco. "On a des possibilités de marquer à tous les matches, mais (...) certaines planètes ne sont pas alignées."

Pour tout réaligner, beaucoup de clubs commenceraient par changer d'entraîneur, mais cela ne fait pas partie de la culture maison. De fait, le président Saïd Chabane n'a jamais limogé de coach. Arrivé en 2011, l'année où Stéphane Moulin a repris l'équipe première, il a systématiquement maintenu sa confiance en son entraîneur. Ainsi, en février 2018, alors que l'équipe, relégable, enchaînait les défaites, il a choisi d'annoncer une prolongation de Moulin. Et c'est l'entraîneur qui a choisi de partir en 2021.

Cet automne, Chabane est resté sur la même ligne : "Gérald Baticle sera avec moi toute la saison", a-t-il assuré à la presse juste après une gifle 5-0 début septembre à Lyon.

"Je crois encore en eux"

"Je sais que le coach et les joueurs travaillent pour trouver des solutions. Ils me trouveront à leurs côtés (...) car je crois encore en eux", a-t-il réaffirmé de manière plus mesurée sur les réseaux sociaux juste après une défaite 3-2 à Toulouse mi-octobre.

Mais Chabane n'est pas non plus en position de force. À la recherche d'un repreneur depuis deux ans et mis en examen pour agressions sexuelles, il n'a pas caché sa lassitude dans certains médias, assurant avoir "fait (son) temps". Et Baticle et ses adjoints sont sous contrat jusqu'en 2025. Les finances du club, scrutées de près par la DNCG, le gendarme financier du football français, auront du mal à supporter une rupture anticipée.

Le staff reste donc en place, avec l'objectif de ne pas se laisser trop distancer avant la coupure du championnat. "Il y a de réels progrès chez nos jeunes joueurs, ça paiera en deuxième partie de saison", a récemment assuré Baticle. En attendant, il va encore devoir faire le gros dos samedi face à des Lensois en pleine forme.

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