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En plein redressement, l'Olympique Lyonnais s'attaque à l'ascension du Rocher

Lacazette et Tolisso contre Toulouse.
Lacazette et Tolisso contre Toulouse.AFP
Ce vendredi, l'AS Monaco reçoit l'Olympique Lyonnais dans le cadre de la 16ᵉ journée de Ligue 1. Plein d'ambition, le club monégasque entend poursuivre sa dynamique pour prendre la 2ᵉ place de Nice. De son côté, l'OL souhaite céder son statut de lanterne rouge et n'a rien à perdre à tout donner pour remonter au classement.

"Chaque match vaut cher." Adi Hütter s'est montré catégorique lors de la conférence de presse de ce mercredi en marge du choc de Ligue 1 contre l'Olympique Lyonnais. Cette affirmation vaut à la fois pour l'AS Monaco, mais aussi pour l'OL. Cette saison, le club du Rocher a perdu des points à Lorient, contre Nice ou encore Paris. Il attend donc de se racheter le plus possible. Ce qui passe forcément par une victoire contre la lanterne rouge du Championnat. Cette dernière joue également gros chaque week-end et ne reculera pas face à l'adversité, peu importe l'intensité proposée. 

Pour Monaco, cibler la 2ᵉ place avant la trêve hivernale

"Il reste encore deux matchs à jouer avant la trêve hivernale", a lancé l'entraîneur de la formation monégasque. "Ce sont deux opportunités pour nous d’engranger des points pour rester en tête du classement." Les intentions de l'ASM sont donc bien claires. Chaque point compte, chaque rencontre est à disputer avec engagement et efficacité, et celle contre Lyon ne fera pas exception. 

Dernièrement, Monaco s'est imposé face à Montpellier dans la douleur (2-0), et contre Rennes après un match largement disputé (2-1). Toujours très offensif et orienté par le jeu rapide qu'il met en place, le club manque cependant d'adresse devant le but adverse. Il n'y arrive pas non plus devant un bon bloc bas. Ce qui n'annonce pas forcément une bonne nouvelle pour ce vendredi, étant donné que Lyon a la possibilité de faire valoir un schéma défensif important. 

Privé d'Aleksandr Golovin et Vanderson, Monaco tentera tout de même de faire la différence offensivement avec ses attaquants tels que Wissam Ben Yedder, Folarin Balogun ou encore Takumi Minamino. "Il va falloir s’adapter aux suspensions. On verra quelles sont les options pour ce match, j’ai encore le temps de décider si je privilégie de démarrer avec deux numéros 10 ou deux attaquants."

Quoi qu'il en soit, le tacticien autrichien devra trouver la faille contre une équipe lyonnaise presque imprévisible après les multiples changements qu'elle a subis en l'espace de cinq mois. "Ce ne sera pas simple, car ils ont changé de système dernièrement en repassant à trois derrière. Nous tâcherons en tout cas de faire la meilleure performance sur le terrain pour l’emporter."

Rien à perdre, tout à gagner pour l'OL

Déjà au fin fond de la Ligue 1, on peut dire en somme que l'OL n'a pas grand-chose à perdre à tenter contre Monaco. Évidemment, se mesurer à l'équipe qui ne cesse d'évoluer au haut niveau depuis août n'a rien de simple. Mais essayer de s'y confronter avec une belle opposition sera déjà un bon pas en avant pour l'équipe rhodanienne. 

Relancé après une jolie victoire sur Toulouse (3-0, triplé d'Alexandre Lacazette), le club reprend du poil de la bête. Cette victoire signe un nouveau départ, qu'ils devront servir contre l'ASM. "Il va falloir être forts. Il va falloir profiter des faiblesses de l'adversaire. On va essayer de bien occuper les espaces pour créer des différences", a témoigné Nicolas Tagliafico en conférence de presse. 

À trois points de la 15ᵉ place, l'OL a toujours des chances de se sortir de la zone de relégation et reprendre la main sur sa saison difficile. Tenir sur la durée et rebondir quand il le faut, sera son défi jusqu'en mai prochain. Et pour le faire, il faut forcément affronter des équipes importantes. Et si Lacazette a répondu présent la semaine dernière, il a des atouts à faire valoir à Louis II. Tout comme ses coéquipiers.

"Dans le match contre Monaco, il faudra être bons dans tous les domaines. Quand on aura le ballon et quand on ne l’aura pas. L’idée est d'être meilleurs de matchs en match en étant conscients qu’il pourra y avoir des trous d’air dans notre parcours. Il y a un côté tactique, mais il y a aussi eu des attitudes. Gérer des un contre un, mais dès qu’on a des supériorités pour attaquer ou défendre, c’est beaucoup plus bénéfique", a expliqué Pierre Sage. "En fin de compte, le quotidien des joueurs, c'est de jouer au football. S’ils prennent du plaisir en faisant ça, ils vont jouer de mieux en mieux."

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