Entre l'Allemagne et l'Espagne, c'est une finale avant l'heure à Stuttgart

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Entre l'Allemagne et l'Espagne, c'est une finale avant l'heure à Stuttgart

L'Espagne en fête.
L'Espagne en fête.AFP
La Nationalmannschaft et la Roja ont un rendez-vous avec l'histoire ce vendredi (18h00) à la Mercedes-Benz Arena. Un match aux airs de finale avant l'heure.

Au moment où nous écrivons ces lignes, l'affiche est sans aucun doute en termes de spectacle et de niveau de jeu la plus prometteuse des quatre autres. L'avenir nous dira si elle aura tenu toutes ses promesses. À la Mercedes-Benz Arena de Stuttgart, l'Allemagne joue très gros ce vendredi après-midi, elle qui croise le chemin d'une très grande équipe d'Espagne

La Roja se présente face aux hôtes de la compétition après avoir tout rafler sur son passage : quatre victoires en quatre matches, avec 10 buts inscrits pour 1 concédés, dont un dernier triomphe face à la Géorgie qui a mis en confiance les Espagnols (4-1). 

Pris à la gorge dès la 18ᵉ minute, les hommes de Luis De la Fuente ont dû trouver les ressources pour réagir, chose qu'ils n'avaient pas eu à faire depuis le début de la compétition. Face à la Mannschaft, la tâche s'annonce bien plus compliquée et entamer la partie avec un déficit d'un but ne présagerait rien de bon. 

Pour l'Allemagne, assumer son statut d'hôte

L'Allemagne a commencé très fort, avant de réduire son intensité et son niveau de jeu progressivement. Si elle a été impressionnante face à l'Écosse (5-1) et la Hongrie (2-0), elle a ensuite été tenue en échec contre la Suisse (1-1) avant de se montrer poussive en huitièmes de finale contre le Danemark (2-0). 

"Chacun respecte son travail. Je pense que c'est la chose la plus importante, que tout le monde se batte les uns pour les autres. Il est important pour nous de travailler en équipe et non individuellement", a souligné le défenseur central Antonio Rüdiger après le match contre les Danois, où il avait été élu homme du match.

Si les Allemands sont parvenus à écarter les joueurs de Kasper Hjulmand au terme des 90 minutes de jeu, ces derniers ont été sauvés par le VAR un peu plus tôt, quand leur adversaire avait réussi à prendre l'avantage. Mais pour un doigt de pied, le but a été refusé et l'Allemagne a repris sa marche en avant, se montrant solidaire et réalisant les sacrifices nécessaires pour finir en quarts de finale. 

C'est passé grâce aux buts de Havertz et Musiala, mais face à l'Espagne, ces derniers devront se montrer bien plus sûrs de leur fait. Car le football proposé en face est sans nul doute l'un des meilleurs de la compétition. 

L'Espagne face à son destin 

L'exploit d'éliminer l'hôte de la compétition serait énorme, mais celui-ci est plus que faisable au regard de ce que l'Espagne montre depuis le début de la compétition. 

"L'Espagne va-t-elle faire la fête après l'Euro ? Je l'espère. Je ne dirai pas oui. Je ne veux pas porter la poisse. Mais oui, ce serait merveilleux de pouvoir faire la fête le 15 juillet", a avoué Nico Williams à AS, quelques heures avant le début du match.

Le joueur de l'Athletic Club fait partie des joueurs à surveiller par les Allemands, avec Lamine Yamal, eux qui représentent cette nouvelle identité de la sélection espagnole : un jeu beaucoup plus vertical, beaucoup plus direct, qui passe plus par les côtés et qui n'hésite pas à accélérer et à provoquer le plus tôt possible. 

Chacune des deux équipes ont leur chance et que ce soit l'Allemagne ou l'Espagne qui passe, dans les deux cas, cela enverrait un message aux autres prétendantes de l'Euro

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