Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité

L'ascension éclair des jeunes grimpeurs tricolores en vue des Jeux Olympiques

Déjà qualifiée, Oriane Bertone attend de savoir qui l'accompagnera à Paris.
Déjà qualifiée, Oriane Bertone attend de savoir qui l'accompagnera à Paris.Profimedia
Les grimpeurs Sam Avezou, Paul Jenft et Mejdi Schalck ont tous les trois moins de 24 ans et font partie des meilleurs mondiaux. Deux seulement pourront obtenir leur ticket pour représenter la France au JO et y exposer le talent d'une véritable génération dorée de l'escalade tricolore.

"On se prépare depuis un an et demi pour ça. On sait qu'il y en aura que deux sur trois. Mais chacun fait son truc, il ne faut pas trop y penser. Le résultat, on le regardera à la fin", lâche jeudi Mejdi Schalck, 20 ans, à l'issue du premier tour des Olympic Qualifier Series à Budapest.

Dans la capitale hongroise, le Chambérien, vice-champion du monde de bloc 2023, espère s'emparer de l'un des derniers quotas pour Paris. Douze places seront délivrées aux premiers du classement qui comprend également les résultats d'une étape à Shanghai mi-mai.

Mais pour gagner sa place au Bourget cet été, il devra également faire mieux que ses deux coéquipiers en équipe de France Sam Avezou (23 ans) et Paul Jenft (21 ans) présents en Hongrie et tout aussi déterminés.

"Certes, on est en concurrence, on a envie de se battre et être meilleur que l'autre, mais c'est pas malsain. On aimerait bien y être tous les trois. On est super potes donc ça nous crève un peu le coeur qu'il y en ait un qui n'y soit pas", regrette Jenft, double champion d'Europe de bloc.

"Très proches"

Depuis des années, ces trois étoiles montantes du sport grimpent les mêmes murs en Savoie, au pôle France de Fontainebleau ou lors des étapes de Coupe du monde dont ils squattent régulièrement les podiums.

"On s'entraîne tout le temps ensemble. Il y a vraiment une relation depuis trois ans qui s'est créée où on est très proches. On se pousse à fond. Quand je vois Mejdi ou Sam qui rentre faire un bloc, je me dis que j'ai quasiment le niveau de ces deux-là", détaille Paul Jenft, né à Grenoble.

Cet étudiant ingénieur, plus longiligne que ses deux compères, est en ballotage favorable pour obtenir son ticket. Il a terminé 4e en Chine, devant Avezou (8e) et Schalck (10e) et a préféré depuis "oublier un peu cet enjeu" et "faire comme d'habitude en stage et en compétition".

"On se parle normal. Cela n'a rien changé. Ce n'est pas le moment de faire des coups bas", estime Sam Avezou, dont la mère, une ancienne grimpeuse de haut niveau, est désormais entraîneuse en équipe de France.

Tous les trois s'accordent à dire qu'ils sont aux portes de leur rêve olympique en grande partie grâce à la forte concurrence en équipe de France. "Pour le niveau général du pays c'est très bien. Plus il y a de gens forts, plus les autres sont obligés de s'entraîner dur", détaille Avezou.

Carton plein ?

"Ils sont d'une intelligence incroyable", salut Laurent Lagarrigue, entraîneur de l'équipe de France en charge du combiné bloc/difficulté qui les côtoie depuis la catégorie minimes (13 et 14 ans).

Ce cadre des Bleus explique le niveau atteint par ses poulains par "un vrai travail de continuité" mené au sein de la fédération, avec des athlètes encadrés par les mêmes personnes depuis le plus jeune âge, et également par la multiplication des salles de bloc en France.

"Le combiné bloc-difficulté, c'est l'assemblage de deux disciplines qui sont très différentes. L'éclosion du nombre de murs en France, publics et privés, leur permet de varier les typologies de pratique et de se créer une multitude d'expériences. Ils savent très bien s'adapter", dit-il.

Chez les filles, même combat. Oriane Bertone, 19 ans, s'est qualifiée pour Paris l'année dernière après un sacre européen. Et Zélia Avezou, la petite soeur de Sam, pourrait la rejoindre ce week-end en cas de bons résultats à Budapest, permettant au camp français de réaliser un carton plein.

 

France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)