Espagne
Simón (6)
Carvajal (5) Le Normand (4) puis Nacho (4) Laporte (6) Cucurella (5)
Pedri (-) puis Olmo (8) Rodri (7) Ruiz (5) puis Joselu
Lamine Yamal (7) puis Torres (4) Morata (4) puis Oyarzabal (6) Williams (7) puis Merino (7)
Allemagne
Neuer (6)
Kimmich (6) Rüdiger (5) Tah (4) puis Müller (5) Raum (4) puis Mittelstädt (6)
Can (4) puis Andrich (6) Kroos (4)
Sané (3) puis Wirtz (7) Gündogan (4) puis Füllkrug (7) Musiala (4)
Havertz (5)
Le MVP : Dani Olmo
Entré dès la 8e minute après la blessure de Pedri, le Catalan a réalisé un match remarquable. Servi par Lamine Yamal, il a ouvert le score. À la 119e minute, il s'est mué en passeur, offrant un centre délicat à Mikel Merino. Avec en plus 3 passes clefs, 8 duels remportés sur 13, 4 dribbles réussis sur 5, 4 interventions défensives, son écot a été permanent. Un match référence.
Le Patron : Niclas Füllkrug
L'attaquant est entré sur la pelouse en réclamant le soutien de Stuttgart, histoire de le galvaniser. L'heure de jeu allait sonner, la Nationalmannschaft jouait à l'envers et c'est lui qui a tout changé pour son équipe. Même quand il ne gagne pas son duel, il est tellement pénible à marquer que les défenseurs se crispent. Le bloc espagnol a singulièrement reculé quand il a pris de plus en plus de poids devant. Son match aurait été parfait s'il avait égalisé à la 120e+3 sur le centre de Thomas Müller. Mais sans lui, l'Allemagne n'aurait même pas vu la prolongation.
La Bonne Surprise : Mikel Merino
Cette saison, il y eu le Mikel Merino de 2023 et le Mikel Merino de 2024 qui, à l'image de la Real Sociedad, marquait le pas. Entré en jeu avec son coéquipier en club Mikel Oyarzabal, il a abattu son travail habituel au milieu mais il a, en plus, dépassé sa fonction pour venir placer sa tête à la 119e minute alors que toute l'Espagne se demandait comment avoir la peau de Manuel Neuer aux tirs au but.
La Déception : Jamal Musiala
Il ne fut pas le moins bon mais il ne fut assurément pas le meilleur. Auteur de 3 buts pendant cet Euro et capable de très belles performances tout au long du tournoi, le numéro 10 allemand n'a pas pesé. Néanmoins, tout ne lui incombe pas non plus. Ses milieux, Toni Kroos en tête, ne l'ont pas beaucoup aidé pendant une bonne partie de la rencontre. Mais c'était bien lui qui était attendu pour illuminer la rencontre et, en miroir, les partitions de Nico Williams et Lamine Yamal ont été bien plus consistantes.
