Les notes de l'Espagne
Coll 7 - Batlle 7, Paredes 7, Codina 7, Carmona 8 - Bonmati 8, Teresa 7, Hermoso 6 - Redondo 5, Paralluelo 7, Caldentey 7
Les notes de l'Angleterre
Earps 6 - Carter 5, Bright 4, Greenwood 4 - Bronze 4, Stanway 5, Walsh 5, Toone 5, Daly 4 - Russo 3, Hemp 6
La MVP : Olga Carmona
Son but bien sûr, parce que quoi de plus important d'ouvrir le score dans une finale de Coupe du monde. Mais pas que. Une présence constante dans le jeu, se proposant souvent pour apporter le surnombre, combiner avec justesse et une vraie attitude de capitaine. Peu sollicitée défensivement, elle a fait le match qu'il fallait pour emmener ses coéquipières sur le toit du monde.
La patronne : Aitana Bonmatí
Une véritable plaque tournante. Toujours impliquée dans les offensives espagnoles, la Catalane a régné sur l'entrejeu. Elle aurait même pu doubler la mise d'une belle frappe à l'heure de jeu, mais globalement, il n'y a rien à dire sur la prestation de celle qui aura été la patronne de la Roja durant tout le tournoi. Meilleure joueuse de la saison en Ligue des Champions, meilleure joueuse du Mondial, le Ballon d'Or lui est promis.
La bonne surprise : Cata Coll
Remplaçante au Barça, remplaçante lors de la phase de groupe, la gardienne a déboulé sans crier gare et a été rassurante tout au long des 4 matches à élimination directe. Lors de cette finale, si elle a été sauvé par sa transversale sur la frappe de Lauren Hemp, elle a détourné la frappe en lucarne de Lauren James à la 76e minute, apporté de la sérénité dans les relances au pied et dans ses sorties aériennes. On connaissait son potentiel depuis les catégories de jeunes, elle ne fait que confirmer le fait qu'elle dominera son poste de nombreuses années.
La déception : Alessia Russo
Quand on sort à la pause d'une finale de Coupe du monde, ce n'est pas par hasard. Alors que sa comparse Hemp faisait les efforts, elle a été transparente. Peu de mouvement, peu d'appels, pas d'impact. Le triangle de la mort dans un match de cette importance. Sortie dès la mi-temps.
