Espagne - France (2-1) : les notes de la rédaction de Flashscore France
Espagne
Unai Simón (7) - Jesus Navas (4), Nacho (7), Laporte (6), Cucurella (7) - Rodri (7) , Fabián Ruiz (7), Olmo (8) - Lamine Yamal (9), Morata (6), Nico Williams (6)
Luis de la Fuente (8)
France
Maignan (5) - Koundé (5), Upamecano (3), Saliba (3), Hernandez (5) - Kanté (6), Tchouaméni (3), Rabiot (3) - Dembélé (4), Kolo Muani (5), Mbappé (5)
Didier Deschamps (4)
Le MVP : Lamine Yamal
À À 16 ans et 362 jours, l’attaquant du Barça est devenu le plus jeune joueur à disputer une demi-finale de Coupe du monde ou d'Euro, battant le précédent record de Pelé (17 ans et 244 jours), et il est devenu le plus jeune joueur plus jeune joueur de l'histoire à marquer dans un Championnat d’Europe.
Lamine Yamal a – déjà – atteint l’âge de raison… 16 ans et toutes ses dents ! Précoce, mais bien réel. Grâce à son but à la 21ᵉ minute, il a sonné la révolte de son équipe. Les Espagnols ont alors profité du temps fort pour marquer un deuxième but quatre minutes plus tard.
Élégant, caractère, talentueux, facile, avancé… Les qualificatifs ne manquent pas pour tenter de décrire Yamal et une chose est certaine, c’est que l’avenir du sport roi est à lui.
Le patron de la Roja : Dani Olmo
Au-delà d’avoir marqué le but synonyme de qualification en finale de l’Euro, le joueur de Leipzig a été primordial dans le jeu de son équipe. Il a remplacé avec brio Pedri, se montrant très actif entre les lignes et connectant parfaitement le milieu de terrain espagnol avec l’attaque. Malgré la déviation de Koundé, le deuxième but de l’Espagne lui a été accordé par l’UEFA, la frappe étant cadrée.
À noter l’excellent match de ses coéquipiers au milieu de terrain, Fabian Ruiz et Rodri. Grâce à eux trois, les Espagnols ont complètement annihilé les Français dans le jeu. Chapeau bas.
Le Patron des Bleus : N'Golo Kanté
Certes, il a été remplacé à l'heure de jeu par Antoine Griezmann – pour des raisons tactiques –, mais Kanté a tout de même existé dans la rencontre malgré la domination espagnole. Des interceptions, des ballons touchés, il a tenté de proposer des solutions face au jeu, tout en étant très actif sans ballon.
Malheureusement, ses efforts n'ont pas payé, mais à 33 ans, il a prouvé qu'il était encore l'un des meilleurs des Bleus sur l'ensemble du tournoi.
La bonne surprise espagnole : Nacho
Le défenseur espagnol a réalisé une top performance en défense alors qu’il avait la tâche compliquée de remplacer Robin Le Normand. Nacho trahi très – trop – rarement ses coéquipiers, il l’a encore démontré ce soir.
Quand on lui a demandé de prendre la place de Jesus Navas sur le côté droit et de s’atteler à la tâche de défendre sur Barcola et Mbappé, il a également répondu présent. Le joueur du Real Madrid disputera sa troisième finale de la saison, après celles en Ligue des champions et en Supercoupe d’Espagne.
La bonne surprise française : Kolo Muani
Il a marqué dès la 9ᵉ minute, mettant les siens sur les bons rails. Surtout, on a cru qu'il allait de nouveau passer pour le héros de la soirée. La tournure des événements a logiquement bouleversé notre perception de sa rencontre, mais il n'était pas nécessairement attendu pour faire la différence de la sorte.
Ensuite, il n'a pas vraiment su exister au sein de la défense espagnole. Quatorze petits ballons touchés, Kolo Muani a logiquement été remplacé à l'heure de jeu.
La déception du match : la défense française
Difficile d'identifier des individualités ce soir, même si la charnière centrale n'a pas été au rendez-vous. Mais, dans son ensemble, l'arrière-garde tricolore n'a pas su gérer les assauts espagnols en première mi-temps. Dani Olmo a notamment fait très mal entre les lignes.
À l'arrivée, Jules Koundé et Théo Hernandez ont été intéressants offensivement, mais ont été coupables sur plusieurs actions adverses. Jusqu'à cette demi-finale, ces quatre éléments avaient été impeccables, ils ont craqué au pire des moments. Derrière, Mike Maignan n'a rien pu faire sur le premier but splendide de Yamal.