Quand il n'est pas présent, l'équipe en pâtit. Gabriel Suazo est non seulement un cadre à Toulouse, mais aussi l'une de ses impulsions créatrices. Lorsque passer par l'axe ne fonctionne pas, ce sont ses débordements à gauche, et ses remontées éclaires qui confèrent une force certaine au jeu du TFC. Et même si l'attaque des Violets est en berne (14 buts marqués en 16 journées de Ligue 1), il ne fait aucun doute que sa contribution est importante.
Un cadre et exemple à suivre
Avant tout, la présence du Chilien au sein de l'effectif toulousain est fondamentale. Il s'agit de l'un des artisans de la réussite en Coupe de France l'an passé, et de la qualification en Ligue Europa. À ce titre, il continue de poser des problèmes à ses adversaires. Il guide également ses "nouveaux" coéquipiers sur le terrain. Car s'il est resté, l'effectif toulousain a quant à lui bien changé depuis l'année dernière.
Parfaitement complémentaire avec Thjis Dallinga – notamment sur les centres, et toujours prêt à dézonner pour mieux accompagner les projections du TFC, il ne manque pas d'atouts offensifs, vitaux pour un club qui joue désespérément sa position en bas de tableau.
Auteur de l'unique but de Toulouse face au LASK qui a qualifié le club pour la suite de la Ligue Europa, il a également fait valoir son statut. Tout comme son envie de créer en servant Dallinga contre Lorient, une semaine plus tôt. Il est arrière gauche, certes, mais peut également marquer. Et avec la "garra" qui l'anime, cela donne l'exemple dans les temps difficiles.
Une résilience sur laquelle s'appuyer
Mais tout n'est pas rose pour Suazo à Toulouse. Le joueur a notamment essuyé un véritable raté sur la balle de retour à 3-2 contre Liverpool en octobre et n'a pas permis de changer l'issue du score (victoire 5-1 des Reds). Critiqué, il a travaillé pour revenir en forme lors du match retour, et pousser son équipe à se dépasser.
"Dans ma carrière, j'ai toujours voulu aller de l'avant. J'ai connu des moments difficiles, donc cette occasion, c'est un détail dans mon parcours de joueur. Le football m'a appris beaucoup plus de la vie que la vie elle-même. Il m'a appris à être fort mentalement, à me relever à chaque fois que je tombe. Il y a des jours sans, comme pour toute personne dans son travail, mais dès que je rentre sur un terrain, je donne le meilleur de moi. Je donne tout sur chaque ballon", a-t-il expliqué à l'époque à France 3.
De ce fait, il est tout à fait apte à mener de front l'aspect défensif et offensif du TFC, et ne pas se formaliser des couacs connus jusqu'à présent. Ce qu'il faudra pour avancer et reprendre le dessus en seconde partie de saison. En attendant, Toulouse doit s'imposer contre Monaco ce mercredi.
