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Et si Marco Asensio devenait l'homme de la deuxième partie de saison du PSG ?

Pablo Gallego
Marco Asensio a disputé 8 rencontres depuis son arrivée à Paris.
Marco Asensio a disputé 8 rencontres depuis son arrivée à Paris. AFP
Douze matches ratés entre la mi-septembre et la mi-novembre pour cause de blessure, huit matches disputés TCC pour un peu plus de 450 minutes jouées : tels sont les chiffres de l'Espagnol à Paris jusqu'à présent.

Marco Asensio en facteur X offensif du Paris Saint-Germain durant cette deuxième partie de saison, pourquoi pas ? Une chose est sûre, l'Espagnol peut faire évoluer certaines choses tactiquement au regard des informations parues dans la presse ces dernières semaines au sujet de Randal Kolo Muani et Gonçalo Ramos. Après 27 matches, Luis Enrique n'a toujours pas trouvé son onze de gala. Chaque rencontre a son lot de surprises et l'entraîneur de 53 a très peu de fois aligné la même équipe deux fois d'affilée. 

Mais le manque de confiance envers l'attaquant portugais et la volonté de déplacer l'international français ailleurs qu'en pointe ont redistribué les cartes au regard d'un poste en particulier : celui d'attaquant de pointe.

La stabilité, une nécessité 

Car oui, s'il y a bien une position dans laquelle l'ancien du Real Madrid peut avoir du temps de jeu, c'est en tant que numéro 9. Lors des derniers matches, c'est Kylian Mbappé qui s'y est attelé, mais pas sûr que ce dernier veuille, à longue, jouer là. Surtout que pour Luis Enrique, instaurer un faux 9 dans son système est l'un de ses préceptes impérissables de jeu. 

Notamment que ce dernier a déjà utilisé par le passé l'Espagnol dans cette position. Au Paris Saint-Germain, durant un laps de temps très court en début de saison, mais essentiellement en sélection espagnole. Titulaire en tant faux 9 lors de trois rencontres sur quatre durant la Coupe du monde, et, avant ça, très utilisé dans ce rôle durant les éliminatoires et la Ligue des nations, Marco Asensio risque de vivre une situation similaire dans le club de la capitale. 

Trouver une certaine stabilité dans son onze est obligatoire à terme, et Luis Enrique le sait, même si ce dernier laisse sous-entendre que la concurrence – comme l'avait si bien expliqué avec des bouteilles d'eau son compatriote Unaï Emery – est la clé de la réussite. "Le trio Barcola-Mbappé-Dembélé, le meilleur depuis le début de saison ? Je ne sais pas. Peut-être que oui, peut-être que non, mais j'espère que non. J'espère qu'on ne connaît pas encore le trio le plus fort, a-t-il lâché en conférence de presse samedi. Si on vise tous les titres, on doit pouvoir compter sur tous les attaquants. C'est la clé pour moi."

Malgré tout, il est étrange que l'entraîneur asturien n'est pas plus utilisé l'ailier reconverti faux 9 par ses soins plus souvent cette année. Probablement avait-il un sentiment d'obligation de devoir aligner les deux hommes qui valaient 170 millions d'euros avant lui ? Car lorsque votre direction investit autant d'argent sur deux attaquants, il est logique, en amont, de devoir les prioriser et d'essayer de les intégrer. 

Marco Asensio, gage de possession 

Mais six mois sont passés et ces derniers n'ont pas convaincu l'Espagnol, qui voit une opportunité de revenir à ses principes s'ouvrir. Surtout que lorsque Marco Asensio a été aligné là, Paris a surjoué. Victoire 3-1 et 1-4, respectivement contre Lens au Parc et l'OL au Groupama Stadium, avec un total de deux buts et une passe décisive de l'Espagnol.

Après 275 minutes jouées en 6 matches de L1, le joueur de 28 ans garantit 42 passes réussies, soit 91,4 %, 57 ballons touchers et 3,5 occasions créées par 90 minutes. Le pourcentage de passes réussies est d'ailleurs bien plus élevé que celui de ses coéquipiers : 69,2 % pour Randal Kolo Muani, 76,5 % pour Gonçalo Ramos et 85,4 % pour Kylian Mbappé

On sait à quel point, aux yeux de Luis Enrique, le 9 doit être mobile, savoir lire le jeu, être apte à dézoner pour ensuite distribuer sur les côtés, tout en ayant cette patte capable de marquer dans n'importe quelle position. Dans certains matches, le manque de créativité a été criant en attaque cette saison lorsque que Paris conservait la balle. Bien trop stérile en possession, les Parisiens se sont contentés de marquer la plupart de leurs buts en phase de transition. Assez logique au regard des profils de chacun. Mais Luis Enrique veut autre chose et c'est peut-être avec Marco Asensio qu'il trouvera son bonheur. 

Aura-t-il l'opportunité de se montrer contre Brest ce dimanche soir ? À voir, car la tendance est à une titularisation de Kylian Mbappé en pointe de l'attaque, selon le quotidien L'Équipe. Malgré tout, nul doute, qu'à terme, le Baléare aura sa chance. 

France gouvernement

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