Être capitaine "ne change pas la personne que je suis", assure Alldritt
Q : À la veille d'honorer votre premier capitanat en tant que titulaire, que ressentez-vous ?
R : "Fabien (Galthié, NDLR) me l'a annoncé en début de semaine: j'ai ressenti beaucoup de fierté, c'est un très grand honneur d'être le capitaine du XV de France mais c'est une étiquette et ça ne change pas la personne que je suis. Je suis resté le même cette semaine et je resterai le même demain (samedi). J'ai de la chance d'avoir dans le groupe des joueurs qui vont m'aider, comme François (Cros) qui est très important dans le groupe et qui revient, ou Uini (Atonio), qui sera de très bons conseils pour ce qui est mêlée. Antoine (Hastoy), j'ai l'habitude aussi et il y a également Max (-ime Lucu)... On est un très bon groupe et je suis confiant pour demain".
Q : Après l'Écosse, vous et Jonathan Danty êtes les seuls à enchaîner contre les Fidji…
R : "Je pense que ça ne peut pas me faire de mal, je suis le type de personne qui a besoin de jouer pour trouver mon rythme. C'est une décision qui a été prise avec le staff en bonne intelligence, avec de la communication. On est tous d'accord et je suis ravi d'être sur le terrain demain".
Q : Avec l'annonce du forfait de Romain Ntamack lundi, la semaine a été particulière. Sentez-vous désormais une appréhension de la blessure?
Q : "C'est sûr que ça a été un début de semaine très compliqué, pour nous tous: mais voilà, ce sont des choses qui peuvent arriver et il faut savoir s'adapter. Je pense que depuis quatre ans, c'est le mot d'ordre: s'adapter à toutes les situations, n'importe où, n'importe quand, et c'est ce qu'on fait. J'ai été nommé capitaine pour la semaine mais vous vous doutez bien que d'autres joueurs très importants, tels Gaël (Fickou) et Antoine (Dupont) ont pris le relais aussi. On s'est ressoudés et on est reparti au travail encore plus soudés. Après, il n'y a pas vraiment d'appréhension (vis-à-vis d'une potentielle blessure, NDLR). Déjà, parce que tous, on joue depuis plusieurs années au haut niveau et qu'on est tous passé par des blessures, on est prévenu que ça fait partie de notre quotidien. Quand on s'entraîne, quand on joue, on fait ça à 100 %, et la pire des choses serait de se poser ce genre de questions, donc on essaie d'éviter de penser de ça et d'en parler".
Propos recueillis en conférence de presse