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Le Sommer, la bannie de Diacre redevenue leader d'attaque avec Renard

Eugénie Le Sommer
Eugénie Le SommerAFP
Vertement critiquée par Corinne Diacre il y a 4 ans, Eugénie Le Sommer ne s'attendait pas à être titulaire lors de cette Coupe du monde. L'arrivée d'Hervé Renard a changé la donne et l'attaquante de l'OL se retrouve en première ligne.

En février dernier, quand les Bleues ont remporté le Tournoi de France, imaginer Eugénie Le Sommer titulaire à la Coupe du monde relevait de la science-fiction. Depuis 2021, l'attaquante n'était plus convoquée par Corinne Diacre, conséquence logique d'une relation qui s'était obscurcie pendant le Mondial deux ans plus tôt. À l'époque, la sélectionneuse n'avait pas hésité à critiquer le positionnement d'"ELS", contre ses indications tactiques. "Eugénie, cela fait 20 mois qu'elle joue à gauche avec moi, expliquait-elle dans Téléfoot. Si on regarde tous les matches de préparation, elle n'a jamais joué dans l'axe avec moi. Et quand elle a joué dans l'axe avec son club, on ne peut pas dire que c'est là où elle a été la plus performante. Même moi, je lui ai dit : pourquoi tu restes à gauche ? L'idée et notre projet de jeu, ce n'était pas ça. Sauf que c'est ce qu'elle a fait. Pour quelle raison ? Je pense qu'on en discutera plus tard".

Si elle a continué à être convoquée par la suite, en profitant par exemple pour dépasser les 80 buts de Marinette Pichon en 2020, Le Sommer a été déclassée, à la fois en raison de son âge mais aussi de l'éclosion de Marie-Antoinette Katoto, Kadidiatou Diani et Delphine Cascarino. Absente à l'Euro l'année, sa carrière internationale semblait terminée. 

Retour en grâce

Sauf que le "Noël Le Graët-gate" est passé par là et l'annonce du retrait de la sélection de la capitaine Wendie Renard au lendemain du Tournoi de France a précipité la chute de Diacre. Finie l'austérité, place au sourire ultra-bright avec Hervé Renard. Face aux forfaits de Katoto et Cascarino, il a remis Le Sommer dans la boucle et la voilà titulaire en Australie, à 34 ans. Depuis son retour en avril, elle a trouvé trois fois le chemin des filets (doublé contre la Colombie et un but contre la République d'Irlande). 

Rare figure reconnaissable du grand public, "ELS" a atteint le cap de 180 sélections (181 capes, 89 réalisations). Malgré les complications tactiques récentes et le passage à un 4-4-2 qui convient moins bien à Diani, elle a essayé de créer des décalages, notamment en décrochant, contre la Jamaïque. Pour autant, malgré les initiatives prises par le duo d'attaque, les Reggae Girlz n'ont pas été prises en défaut. 

Eugénie Le Sommer face à Vyan Sampson
Eugénie Le Sommer face à Vyan SampsonAFP

L'animation offensive demeure une source d'inquiétude au moment d'affronter le Brésil. Ce 0-0 inaugural contre la Jamaïque confirme les difficultés actuelles des Bleues dans ce secteur depuis deux matches. Le retour de Selma Bacha, même avec deux pointes, profiterait au jeu de Le Sommer, moins contrainte de s'exiler sur un côté pour générer du mouvement. La complémentarité avec Diani ne saute pas encore aux yeux mais contre une Seleçao bien plus offensive que la Jamaïque, les espaces à exploiter devraient être plus nombreux, même si l'état de la défense concentrera davantage les préoccupations collectives qui plus est après le festival auriverde contre le Panama (4-0). 

Il y a 4 ans, en 1/8 de finale, ELS n'avait pas marqué contre la Canarinha. Elle a l'occasion de se rattraper ce samedi. Souvent décisive avec les Bleues, un 90e but arriverait à point nommé pour relancer une Équipe de France en proie au doute qui joue d'ores et déjà sa survie dans ce Mondial. 

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