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Euroligue : Monaco assure face à Milan, l'ASVEL s'offre le Fenerbahçe

Sébastien Gente
La victoire était obligatoire pour Mike James et les Monégasques.
La victoire était obligatoire pour Mike James et les Monégasques.Profimedia
Au terme d'un match extrêmement offensif, Monaco a fini par écarter l'Olimpia Milan et reste en bonne place. L'ASVEL, de son côté, a sorti un grand match pour s'offrir un des ténors de la compétition, le Fenerbahçe.

AS Monaco 101-88 Milan

Double enjeu pour les Monégasques ce soir. 1: se relancer à la maison face à la lanterne rouge, après avoir perdu la tête de la poule la semaine dernière. 2: prendre une revanche après la défaite de l'aller, quand la Roca Team s'était totalement effondrée lors du dernier quart temps. Les Italiens, avec en leur sein un certain Thimothé Luwawu-Cabarrot, n'avaient rien à perdre et voulaient faire un coup.

Mais alors que Milan inscrit le premier panier du match, Monaco enclenche un 12-0, avec notamment huit points d'affilée de l'inévitable Mike James. Luwawu-Cabarrot entre alors en jeu et ramène immédiatement les siens à hauteur. Néanmoins, Monaco resserre sa défense pour garder la main sur le match. TLC a beau tout faire pour porter son équipe, la Roca Team a la main après 10 minutes (29-22), en plus de faire le spectacle.

DeShaunThomas prend alors feu pour Milan, mais Monaco continue de scorer en exploitant les faiblesses italiennes dans la peinture. La Roca domine au rebond offensif, alors que l'adresse milanaise monte fort. Ce qui donne un match spectaculaire au possible. Et alors que Luwawu-Cabarrot remonte en température, Élie Okobo enfile les perles Monaco creuse l'écart. Mais la défense n'est pas vraiment au niveau, et à la pause, la décision n'est pas faite (57-50).

L'intensité défensive n'est toujours pas là au retour des vestiaires. Luwawu-Cabarrot rallume le courant et Milan est toujours proche. Monaco n'arrive pas à décramponner son adversaire, et l'adresse chute alors drastiquement des deux côtés. En fin de troisième quart, Monaco est toujours en tête (80-74), mais on sent que la Roca va trembler jusqu'en fin de rencontre. 

Monaco appuie alors sur l'accélérateur pour éviter cet état de fait, et un énorme trois points de Jordan Loyd fait repasser l'écart au-dessus de 10 points et exploser Gaston-Médecin. Un avantage qui met un coup aux Italiens, qui paraissent alors à court d'options offensives. Monaco finit par dérouler son basket et éteint les derniers espoirs adverses à coup d'interceptions et de contre-attaques, pour remporter un succès qui était obligatoire, et qui laisse la Roca Team parfaitement placée pour la qualification. 

ASVEL 91-77 Fenerbahçe

Un des co-leaders de la compétition se présentait à l'Astroballe ce soir. Le Fenerbahçe voulait continuer sa bonne série de trois victoires d'affilée, et l'affaire s'annonçait compliquée pour les champions de France. Néanmoins, l'ASVEL avait mis fin lors du dernier match à son hémorragie de défaites, et pourquoi pas s'offrir une victoire de prestige. 

Un point de vue validé par un début de match fantasmagorique des locaux, et notamment de Dee Bost. La dernière recrue de l'ASVEL commence par un 3/3 à trois points, et son équipe mène 11-0 après 2 minutes 20 ! Le premier quart de l'ASVEL est incroyable, car Nando De Colo prend le relais et enchaîne les paniers, devant des Turcs démunis. À la fin du premier quart, la surprise est totale (25-12). 

L'ASVEL ne s'arrête pas en si bon chemin, et tient tête au Fener en début de deuxième quart. L'écart atteint même les 18 points, et les champions de France montre un visage trop peu vu cette saison, extrêmement séduisant. En face, le Fenerbahçe, qui avait dominé Monaco la semaine passée, parait absent, et l'ASVEL, porté par une splendide réussite au tir, mène 48-33 à la mi-temps.

Décidée à réaliser une partie complète, l'ASVEL garde le cap au retour des vestiaires. Nando De Colo continue son excellent match, et l'influence de Zaccharie Risacher grandit de minute en minute. Côté turc, seul Carsen Edwards sort un peu du lot. En fin troisième quart, l'écart est toujours conséquent (71-55), et on voit mal comment l'ASVEL peut perdre ce match. 

On guette, on attend, on craint une réaction, un baroud d'honneur du Fener. Nando De Colo renfile sa cape de leader (26 pts) pour s'assurer que cela n'arrivera pas. Et effectivement, jamais on n'assistera à la révolte des Turcs. Si l'ASVEL jouait comme ça toutes les semaines, elle ne serait pas enlisée en fond de classement, et jouerait réellement une qualification. Cette victoire prouve en tout cas que les champions de France peuvent encore espérer une belle seconde partie de campagne. 

France gouvernement

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