Evenepoel attend de voir les parcours du Tour et du Giro pour faire son choix
"Je sais qu'après mon succès en Espagne (en septembre), il y a eu beaucoup de commentaires de personnes qui veulent me voir très vite sur le Tour de France. Mais je reste très calme par rapport à cela. Il faut avancer pas à pas", a indiqué le jeune Belge.
"Avec l'équipe, on a un plan. Et comme ce fut le cas cette année, nous n'avons jamais changé ce plan. Je n'ai que 22 ans et beaucoup d'années devant moi. La Vuelta a été un grand pas vers mon grand rêve (de remporter le Tour, NDLR). Mais cela peut prendre beaucoup de temps pour atteindre son rêve", a poursuivi Evenepoel.
"Si ça ne tient qu'à moi, Remco ne disputera pas le Tour de France avant 2024", avait dit le manager de l'équipe Quick-Step, Patrick Lefevere, fin septembre.
Le prodige flamand, premier vainqueur belge d'un grand tour depuis Johan De Muynck au Giro en 1978, ne ferme toutefois pas la porte à la Grande Boucle dès l'été prochain.
"On va regarder les parcours et notamment les profils et les kilomètres (à parcourir) contre-la-montre. Quand on aura ces données, on pourra décider quelle course on fait. Pas avant", a-t-il expliqué.
Dans cette optique, le prochain Tour d'Italie pourrait plaire au champion du monde puisque le Giro débutera par un contre-la-montre sélectif de 18 kilomètres qui devrait convenir à ses qualités de rouleur-grimpeur.
Celui qui a aussi remporté Liège-Bastogne-Liège cette saison a par ailleurs répété qu'il ne compte pas quitter son équipe actuelle malgré des rumeurs l'envoyant chez Ineos.
"Je suis surpris par ce que j'ai entendu (concernant l'intérêt de plusieurs équipes). Il n'y a rien. J'ai encore trois ans de contrat (avec Quick-Step). J'ai confiance en mes équipiers. Ils ont confiance en moi. Je n'ai aucune raison de partir", a conclu Evenepoel qui disputera mardi en Belgique Binche-Chimay-Binche, sa première course avec le maillot arc-en-ciel.