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Evenepoel fait le doublé chrono-épreuve en ligne, Madouas en argent, Laporte en bronze !

Remco Evenepoel réalise le doublé
Remco Evenepoel réalise le doubléAFP
Au terme d'une course incroyable, Remco Evenepoel a survolé l'épreuve en ligne pour s'adjuger son deuxième titre olympique de la semaine après contre-la-montre. Décroché par le Belge à 15 kilomètres de l'arrivée, Valentin Madouas a pris l'argent et Christophe Laporte prend le bronze.

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Le plan de Thomas Voeckler était presque parfait mais comment contrecarrer de Remco Evenepoel quand il est dans cet état de forme ? Déjà champion olympique du contre-la-montre, le Belge a donné la leçon mais les Français ont été magnifiques d'intelligence tactique. Valentin Madouas a pris l'argent et Christophe Laporte le bronze, au bout d'une journée mémorable. 

Healy et Lutsenko lance les hostilités

Des équipes réduites, un parcours dans Paris avec une seule "difficulté" et des coureurs inconnus à l'attaque dès les premiers kilomètres : la course en ligne olympique peut proposer un scenario qui n'a rien à voir avec les classiques de printemps mais avec 273 bornes au programme, les cadors seraient forcément là dans le final pour s'expliquer. 

Le premier groupe d'échappés a été un quintet composé d'Achraf Ed Doghmy (Maroc), Christopher Rougier-Lagane (Île Maurice), Thanakhan Chaiyasombat (Thaïlande), Charles Kagimu (Ouganda) et Eric Manizabayo (Rwanda). 

Pour trouver trace d'un cycliste réputé, il a fallu redescendre d'un cran, avec Elia Viviani (Italie) parti en poursuite accompagné de Ryan Mullen (Irlande), Georgios Bouglas (Grèce) et Gleb Syritsa (Bannière neutre). 

L'échappée a pris le large avec près d'un quart d'avance, mais les poursuivants sont revenus à 126km de l'arrivée. Le groupe s'est délité petit à petit, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que Viviani et Mullen. L'Italien, principalement présent en vue de préparer les épreuves sur piste, a renoncé et l'Irlandais a assuré un relais pour son coéquipier Ben Healy, parti en contre avec Alexey Lutsentko (Kazakhstan) après une tentative de Valentin Madouas

Le duo est entré dans Paris et mis le cap sur Montmartre avec à ses trousses Madouas, Stefan Kung (Suisse), Marco Haller (Autriche), Nils Politt (Allemagne), Fred Wright (Grande-Bretagne), Michael Woods (Canada) et Jambaljamts Sainbayar (Mongolie), invité surprise et éphémère. 

Van der Poel se montre trop tôt, Evenepoel en profite

Quand Healy a décramponné Lutsenko dans la première ascension, Mathieu van der Poel (Pays-Bas) a mis une mine, collé par Wout van Aert (Belgique). Tom Skuijns (Lettonie), Matteo Jorgenson (États-Unis) et Julian Alaphilippe. Il restait 43 kilomètres et les Français étaient en position de force avec deux représentants. Mais sous l'impulsion de Mads Pedersen (Danemark) et le double champion olympique de VTT Tom Pidcock (Grande-Bretagne), le peloton est rentré sur ce quintet. Remco Evenepoel (Belgique), déjà en vue a placé une accélération tranchante pour revenir sur le groupe de poursuivants, à 25 secondes d'Healy. 

Le récent 3e du Tour de France a mis tout le monde dans le rouge : Politt puis Woods ont craqué et Healy a été repris. Et il restait encore 33 bornes ! 

Au moment de la deuxième ascension de Montmartre, les échappés comptaient 43 secondes d'avance sur le peloton. Au train (d'enfer), Haller et Kung ont sauté et seuls Madouas et Healy ont tenu le choc. Derrière, MVDP a mis les cannes, avec Alaphilippe et Pedersen dans la roue. Van der Poel a remis les gaz et seul van Aert a tenu le choc. Devant, Healy a rendu les armes. 

Evenepoel monarque absolu

Evenepoel-Madouas allaient-ils se jouer le titre ? Un cran plus bas, Christophe Laporte a contré van der Poel et semé la zizanie. Puis c'est Alaphilippe qui y est allé, avec Michael Matthews à quelques longueurs. C'était le désordre complet ! Jorgenson et Laporte sont ressortis et ont rejoint le trio Healy-Haller-Kung. Le marquage entre MVDP et WVA suscitaient des envies mais ça se battait pour le bronze car 45 secondes séparaient ce groupe du duo de tête. Un nouveau groupe de 10 unités s'est intercalé. 

Evenepoel a réclamé un relais à Madouas qui a logiquement refusé. Avec une minute d'avance, le Français pensait surtout à résister à la troisième ascension de Montmartre. Comme prévu, Evenepoel s'est envolé, scotchant Madouas au bitume. Pour le Belge, la suite était un contre-la-montre de 15km. 

Dans la dernière montée de la Butte, Laporte contrôlait les assauts de Jorgenson pendant qu'Alaphilippe rentrait avec Jan Tratnik (Slovénie) pour disputer le bronze... voire l'argent car Madouas, déjà à plus de 50 secondes d'Evenepoel, résistait pour conserver son avance qui diminuait. 

Jorgenson a sorti tout le monde de sa roue... sauf Laporte, dans un fauteuil, et Healy, revenu dans son style caractéristique, puis Haller qui en avait encore un peu dans les jambes. 

Et puis... Evenepoel a crevé à l'entrée du Louvre ! Avec plus d'une minute d'écart, il a eu la chance d'avoir sa voiture derrière lui pour changer de vélo. Après le coup de stress, le Belge est parti quérir son deuxième titre olympique de la semaine au Trocadéro. 

Au bout de l'effort, Madouas s'est paré d'argent. Et dans un groupe où Alaphilippe, Tratnik et Attila Valter (Hongrie) sont rentrés à 2 bornes de la fin, Laporte a remporté ce sprint en comité réduit pour prendre le bronze ! Depuis l'arrivée des professionnels aux JO en 1996, jamais un Français n'était monté sur le podium de l'épreuve en ligne : ils sont désormais deux à y être parvenu ! 

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