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Exclusivité/Flashscore - Marek Hamšík : "Le Napoli mérite d'être champion"

Róbert Krupár (traduit par EL)
Marek Hamšík a pris sa retraite internationale en novembre dernier.
Marek Hamšík a pris sa retraite internationale en novembre dernier.Profimedia
Marek Hamšík (35 ans), l'illustre capitaine de la Slovaquie, se concentre désormais sur ses performances en club, avec Trabzonspor, après sa retraite internationale.

Si la légende du Napoli n'a pas encore dit son dernier mot sur le terrain, il souhaite consacrer son avenir au développement des jeunes talents. Le natif de Banská Bystrica en a révélé davantage dans une interview exclusive accordée à Flashscore Slovaquie.

Trabzonspor est actuellement à dix points du leader Galatasaray au classement. Pensez-vous au titre, ou les objectifs du club ont changé au regard des résultats actuels ?

"Nous jouons un match contre Galatasaray au début du mois de février, nous pouvons donc combler l'écart. Cependant, nous devons gérer les deux matchs précédents - à l'extérieur contre Hatayspor et à domicile contre Antalyaspor. Si nous gagnons, ce sera une première étape, mais "Gala" a fait une bonne saison jusqu'à présent. Ils sont sur une série de neuf victoires consécutives en championnat, c'est difficile de les rattraper."

En Turquie, vous avez remporté le premier titre de champion de votre carrière. Comment vous êtes-vous senti et comment se sont déroulées les célébrations ?

"C'était merveilleux. Je suis très heureux d'avoir réussi à remporter le titre en Turquie avec une équipe qui attendait un tel exploit depuis 38 ans. Les célébrations ont été spectaculaires, il y en a eu six ou sept et chacune en valait la peine."

Le match contre le Chili a officiellement marqué la fin de votre illustre carrière en équipe nationale. A-t-il été difficile de dire adieu au maillot national ?

"Oui. Mais la décision n'est pas venue du jour au lendemain et j'y ai réfléchi pendant quelques mois. Cependant, je pense que le moment était venu pour moi de faire mes adieux à l'équipe nationale. C'était une belle aventure, de belles années et le match d'adieu en valait la peine. Ça s'est passé comme je l'avais rêvé. Je suis très heureux."

En ce qui concerne le football de club, souhaitez-vous terminer votre carrière à l'étranger ou voulez-vous jouer dans votre pays avant de prendre votre "retraite", en suivant par exemple l'exemple de Martin Škrtel ?

"Je veux absolument finir à l'étranger, je ne me vois pas jouer encore au football en Slovaquie".

Souhaitez-vous devenir entraîneur après votre carrière ou êtes-vous plus attiré par la fonction de dirigeant ?

"Je suis tenté par une carrière d'entraîneur. Après avoir raccroché les crampons, j'ai l'intention de travailler comme entraîneur pour les jeunes. J'ai ma propre académie et je suis impatient de faire profiter les garçons de mes connaissances et de mon expérience. Je pense avoir beaucoup à leur offrir et j'ai vraiment hâte d'y être, ce sera quelque chose de nouveau pour moi."

Au début de cette année, vous avez reçu l'Ordre de la Classe Ludovít Štúr II des mains de la Présidente de la République slovaque Zuzana Čaputová pour vos mérites extraordinaires pour le développement de la République slovaque dans le domaine du sport, ainsi que pour la diffusion extraordinaire de la bonne réputation de la Slovaquie à l'étranger. Que signifie cette récompense pour vous et où la placez-vous ?

"La récompense de la présidente en dit long, car elle récompense ma longue carrière de footballeur. J'en suis très fier, car peu de personnes reçoivent une telle récompense. Il me semble que seuls trois ou quatre joueurs de hockey l'ont obtenu et que seuls moi et le regretté Ján Popluhár viennent du football. Je suis vraiment très fier, c'est la plus haute récompense car elle vient du chef de l'État."

Vous n'avez certainement pas manqué de détermination au cours de votre carrière, mais y a-t-il eu un moment au cours de celle-ci où vous avez perdu votre motivation pendant un certain temps et où une crise personnelle vous a frappé ?

"Le football a toujours été une passion et un amour pour moi, je n'ai donc jamais perdu ma motivation ou ressenti une crise. Je savais qu'il fallait se donner à fond dans ce sport, que cela pouvait faire mal, qu'il y avait des jours où l'on n'aimait pas s'entraîner, mais qu'on ne pouvait pas s'en passer. J'ai apprécié le football depuis le premier jour jusqu'à aujourd'hui. 

Stanislav Lobotka perpétue votre héritage sous le maillot du Napoli. Est-ce qu'il vous demande des conseils ?

"Stano a connu une année difficile sous la direction de l'entraîneur Gattuso. La situation a changé en mieux lorsque le nouvel entraîneur Spalletti m'a contacté avant les championnats européens et m'a dit qu'il comptait sur Stano et qu'il serait le pilier de l'équipe. Et c'est ce qui s'est passé. J'ai révélé à Stan qu'il compterait sur lui et cela l'a certainement aidé, aujourd'hui c'est un joueur stable dans le onze de départ et sans lui, on ne peut même pas imaginer Naples. "

Lorsque vous épatiez les fans en Italie avec vos talents et que vous rêviez du titre, la Juventus était pratiquement inarrêtable. Mais cette saison, la donne a changé. Quelles chances donnez-vous à votre ancien club dans la lutte pour le championnat ?

"Le Napoli a commencé la saison de manière fantastique, avec une énorme avance. Il ne peut perdre le titre que par ses propres erreurs, les joueurs ne peuvent pas le rater. C'est la bonne année pour être champions, ils le méritent."

Un club de Serie A peut-il réussir dans la prestigieuse Ligue des champions ? La Juventus a peut-être été deux fois en finale, mais la dynamique récente est très délicate...

"Le succès des clubs italiens en Ligue des champions fait vraiment défaut. Nous constatons que ces dernières années, des équipes anglaises, deux grands clubs espagnols, le Bayern et Paris, se sont imposés et ont dominé le football européen. Il sera très difficile pour les clubs italiens de gagner la Ligue des champions, je ne les vois même pas aller en finale. Le Napoli a des qualités, mais nous ne pouvons certainement pas le comparer à des équipes comme Manchester City ou le PSG."

Quel match de votre carrière considérez-vous comme le plus important ?

"Il y en a eu beaucoup, mais j'ai joué un match tellement important quand j'avais 16 ans, que j'ai été repéré par un recruteur italien qui m'a ensuite emmené à Brescia. Je ne savais même pas que quelqu'un me regardait à l'époque, mais évidemment, le mélange a fonctionné et ma carrière a pris une nouvelle direction."

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