Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité

Fabio Quartararo et Pecco Bagnaia, deux coureurs aux parcours différents pour le titre

Julie Marchetti
Fabio Quartararo et Pecco Bagnaia, deux coureurs aux parcours différents pour le titre
Fabio Quartararo et Pecco Bagnaia, deux coureurs aux parcours différents pour le titre@MotoGP
Ce week-end marquera le dénouement final de la rivalité entre Fabio Quartararo et Pecco Bagnaia. À Valence, l'un d'eux sera sacré champion du monde 2022. Un titre que le Français veut conserver et que l'Italien cherche désespérément à remporter.

Dimanche 24 octobre 2021. Date qui restera à jamais gravée dans l'esprit de tous les Français fans de MotoGP. Au coude à coude avec Francesco dit "Pecco" Bagnaia, Fabio Quartararo remporte le titre après la chute de son rival au Grand Prix d'Émilie-Romagne. Champion du monde, il est acclamé et porté en triomphe. Du haut de ses 22 ans, il est le premier coureur tricolore à s'octroyer un tel succès...

Et puis... Un retour en 2022.

Une saison a passé depuis la victoire du Niçois au sommet de la catégorie reine. Seulement, l'année 2022 a étonnement des allures de 2021. Une bataille pour le titre entre le Français et l'Italien. Une course épique en vue, décisive et attendue. Tous les ingrédients sont à nouveau réunis pour faire vivre une journée de spectacle... Bien que la tendance ne joue pas en faveur du pilote Yamaha cette fois. 

Fabio Quartararo, El Diablo 

Quartararo a toujours tout fait à un très jeune âge. Monté sur sa première moto à 4 ans, il s'offre à 14 ans le championnat d'Espagne de Moto3, mais est recalé en 2013 au championnat du monde, la limite d'âge étant 16 ans. Ainsi, le Français a attendu deux ans avant de pouvoir participer aux compétitions internationales. Pendant ce temps, il s'est forgé un surnom : "El Diablo", à cause d'une réplique d'un dessin du pilote Roberto Locatelli qu'il porte sur son casque. 

Il explose finalement en 2019. Il rejoint le monde de la MotoGP aux commandes d'une Yamaha et devient le plus jeune poleman de la catégorie, en Espagne, à 20 ans et 14 jours. Avec six poles et sept podiums, il est nommé meilleur "rookie". Il nourrit ainsi de grands espoirs pour les années à venir.

Longtemps leader du championnat en 2020, il manque de régularité et ne termine que 8e. 

Et puis vient 2021 et son immense capacité à tenir mentalement. Fabio Quartararo ne chute pas, obtient cinq victoires parmi les dix podiums signés, ainsi que cinq poles. Aux anges, il finit en apothéose, devant les pilotes italiens, une nationalité qui a l'habitude de remporter des titres. 

2022 est arrivée et le pilote est reparti sur la même dynamique que l'an passé. Jusqu'en Thaïlande (2 octobre dernier), il était leader du championnat. Malheureusement pour le Français, une série de mésaventures, dont une mauvaise chute, et des problèmes d'adhérence l'empêchent de gagner un maximum de points ce mois-ci. Il a donc perdu l'avance qu'il avait sur son principal concurrent (235 contre 258), l'Italien Pecco Bagnaia, pilote pour Ducati. 

Pecco Bagnaia, la force tranquille

Francesco Bagnaia, originaire de Turin, démarre sa carrière à 15 ans, sur les circuits du Piémont. Néanmoins, la région ne lui convient pas et il préfère, en 2015, s'élancer sur les pistes de la Riviera romagnole, là où le culte des sports mécaniques est plus important. 

L'Italien suit ainsi un parcours classique en remportant des titres en Moto3, puis en Moto2, où il est titré Champion du monde en 2018 avec huit victoires à son actif. "Pecco", dont il a hérité le surnom par sa sœur qui petite n'arrivait pas à prononcer "Francesco", intègre ainsi en 2019 la grille de MotoGP. Pour son plus grand bonheur, il courra pour Ducati. 

Cependant, il lui faut attendre 2021 et le Grand Prix d'Aragon pour goûter à sa première victoire dans la catégorie. Sa saison est flamboyante. Il monte crescendo jusqu'à décrocher 252 points. Cela lui vaut une place de second au terme de l'année, ce qui va le motiver à se dépasser en 2022.

Mais sa saison actuelle n'a pas forcément bien démarré puisqu'il a enchaîné les chutes et les erreurs. Donné favori, Bagnaia s'est repris et a répondu aux attentes du public en alignant 4 victoires consécutives, et remontant les points qu'il lui manquait. Désormais à une course du titre mondial, il peut être couronné ce dimanche à Valence. 

"Quand un pilote commence à gagner autant de points que Bagnaia, ce truc te fait un effet psychologiquement" Dani Pedrosa

Bien que Jack Miller, Enea Bastianini ou Aleix Espargaró aient tous monté sur des podiums à, au moins, 6 reprises cette année, le plus beau combat se fera entre le Français et l'Italien. Statistiquement, il faudrait cependant presque un miracle à Fabio Quartararo pour être sacré à nouveau. En effet, le pilote Yamaha doit non seulement remporter la course, mais aussi miser sur une 15e position, ou moins, de la part de son concurrent. 

Sans compter que les récentes performances du Champion du monde ne sont pas encourageantes. "En Malaisie, il n’avait pas l’air aussi fort dans sa tête qu’en début de saison… Quand un pilote commence à gagner autant de points que Bagnaia, ce truc te fait un effet psychologiquement", a exprimé Dani Pedrosa, pilote test pour l'équipe KTM, dans la Gazetta dello Sport ce mardi. Or le mental est très important, surtout chez le Niçois

De l'autre côté, Pecco Bagnaia a toutes ses chances d'enfin décrocher le titre. Une tête froide et de bonnes conditions météorologiques et le tour risque d'être joué. Surtout lorsqu'on voit le parcours accompli par l'équipe Ducati. "J’ai vu une Ducati qui a beaucoup poussé, qui a aussi bien fonctionné en équipe, et ça se voit aux résultats de tous ses pilotes."

Les pilotes prendront le départ du Grand Prix de Valence ce dimanche, à 14h. 

France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur www.joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)