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Face à un FC Lorient au plus bas, le PSG peut valider la conquête du titre au Moustoir

François Miguel Boudet
Achraf Hakimi au duel avec Julien Ponceau.
Achraf Hakimi au duel avec Julien Ponceau.AFP
Le Paris Saint-Germain sera champion de France, mais il peut l'être dès ce soir en cas de victoire à Lorient et de victoire de Lille à Monaco deux heures plus tard. Avant-derniers au classement, les Merlus croient en un petit exploit pour se relancer dans la course au maintien.

Le PSG sera-t-il champion de France au Moustoir ? Après sa victoire dimanche contre l'OL (4-1) sans Kylian Mbappé ni Ousmane Dembélé, les Parisiens se déplacent à Lorient, 17ᵉ et très mal en point(s). En cas de succès, le PSG se succéderait à lui-même… jusqu'au coup d'envoi de Monaco - Lille. Pour faire la fête, il faudra attendre les alentours de 23 heures, si le LOSC l'emporte à Louis-II. Cela fait pas mal de conditions pour un suspense inexistant. 

Le PSG peut expédier les affaires courantes

Ce n'est qu'une question de temps pour que le PSG soulève le trophée de champion. Mais Luis Enrique voit évidemment plus loin : il reste 8 matches à disputer si le club atteint la finale de la Ligue des champions. "J'espère qu'on remportera le titre, mais il faudra continuer avec une équipe concentrée et dans les meilleures dispositions", a martelé l'Asturien qui craint une forme de relâchement. 

Dans le même temps, il s'est montré satisfait d'avoir pu montrer la supériorité de son équipe : "on avait le meilleur effectif, le meilleur budget, donc c'était presque obligatoire de remporter le championnat. On sous-estime le championnat français. J'ai été surpris par le niveau physique, technique et tactique de la Ligue 1". Effectivement, pas de quoi trembler, surtout dans une saison sans concurrence. 

Contre Lorient, il devrait donc faire tourner, rappelant que "tout le monde peut être protagoniste des matches. Quand un entraîneur a à disposition un effectif varié, je fais attention à ce que je vois. En fonction de l'adversaire, les profils peuvent changer". Sur un tel match, des places peuvent se gagner ou se perdre au moment où le PSG peut "faire quelque chose qui n'a jamais été fait en France, marquer l'Histoire"

Des Merlus concentrés

Pour les Merlus, la 30ᵉ journée a fait beaucoup de mal. Ils ont enchaîné une troisième défaite de rang, la 4ᵉ en 5 matches. Les voilà à présent 17ᵉ, à deux longueurs du Havre, à 3 de Metz qui est sorti de la zone rouge… au Havre. Difficile d'imaginer Lorient revenir à égalité des Lorrains et passer devant les Normands

Absent des terrains depuis la mi-février et une blessure à l'épaule contre Strasbourg, Montassar Talbi effectuera son retour pour ce choc et devra vite se remettre dans le bain, car les Lorientais enchaîneront deux matches en 4 jours au Moustoir : "personnellement, j’adore ce rythme, a affirmé le défenseur tunisien. Je me sens dans ma meilleure forme physique et encore plus impliqué quand les rencontres s’enchainent. On peut vite passer au match suivant, ne pas cogiter et rester focus. Je pense que ça peut nous être bénéfique".

Effectivement, le moment est critique et rester sous tension peut générer un rebond plus que jamais indispensable. "On a un groupe soudé, qui vit très bien", a-t-il assuré. "On a su par le passé enchaîner les bons résultats et enclencher des dynamiques. On doit pouvoir le refaire dans cette fin de saison. On veut réussir tous ensemble cette mission du maintien."

Son entraîneur, Régis Le Bris, a, lui aussi, exhorté ses joueurs à être focalisé "sur le moment présent et c'est ça la difficulté de ces moments clefs : soit on est dans la projection, soit dans le regret de ce qu'on aurait dû faire. Dans les cas, on n'est pas concentré sur l'essentiel : celui de faire le meilleur match possible"

Lors de la 1ʳᵉ journée au Parc des Princes, Lorient avait ramené un point (0-0) alors que le PSG était au cœur d'un nouvel épisode du feuilleton Mbappé. Il y a fort à parier que les Merlus signeraient des deux mains pour rééditer la performance. 

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