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Face à une Real Sociedad atone, Nice a les moyens de réussir son entrée en Ligue Europa

Edan Diop et Mohamed-Ali Cho
Edan Diop et Mohamed-Ali ChoChristophe Simon/AFP
Après la victoire historique contre Saint-Étienne (8-0), Nice est en pleine confiance. Tout l'inverse de la Real Sociedad qui n'a pas marqué le moindre but en Liga en septembre.

Difficile de faire mieux avant de retrouver la Coupe d'Europe. Vendredi soir, l'OGC Nice a éparpillé façon puzzle l'AS Saint-Étienne (8-0). Une déroute d'un côté, un festival de l'autre. Pour le Gym, ce dernier galop d'essai a été l'occasion de mettre toute l'équipe dans un état d'euphorie. 

À l'image d'Evann Guessand, meilleur dribbleur du championnat avec plus de 91% de réussite et auteur d'un but sensationnel contre Verts, les Niçois sont en pleine confiance alors qu'il y a encore quelques semaines, les blessures conjointes de Terem Moffi, Gaëtan Laborde et Morgan Sanson constituaient autant de problèmes pour Franck Haise, fraîchement arrivé de Lens pour bâtir un nouveau projet sur la Riviera. 

Avec 7 points sur 15, le premier bilan est honorable. Après un revers initial à Auxerre (2-1), la réception de Toulouse (1-1) sur un terrain tout juste praticable a débloqué le compteur, mais les progrès ont été visibles dès la 3ᵉ journée, à Angers avec une victoire probante (4-1). Au Vélodrome, la partition tactique a mis l'OM en grande difficulté et, malgré la défaite (2-0), les Aiglons ont proposé un contenu intéressant. Il manquait seulement la réussite offensive et c'est Saint-Étienne qui a subi la déferlante. 

Alguacil à la recherche de la bonne formule

À présent, l'OGCN débute sa longue campagne européenne avec la réception de la Real Sociedad, l'ancien club de Mohamed-Ali Cho, incertain pour une douleur au talon. Et si le Gym a amélioré son contenu, l'inverse n'est pas vrai pour les Txuri-urdinak. Après 7 journées, ils n'ont gagné qu'un seul match, sur la pelouse de l'Espanyol, un promu (1-0). En attaque, la situation est catastrophique : seulement 3 inscrits, le dernier lors de la défaite contre Alavés lors de la 3ᵉ journée. Depuis, c'est encéphalogramme plat alors qu'hormis le Real Madrid (2-0), la Real a affronté des équipes dans ses cordes : Getafe (0-0), Majorque (0-1) et Valladolid (0-0). 

Pour l'heure, Imanol Alguacil n'a pas choisi un système privilégié. En septembre, il a changé x fois en 4 matches. Contre Getafe, il a démarré en 4-4-1-1 avec Take Kubo ailier droit, Sergio Gómez ailier gauche, Brais Méndez en meneur de jeu (il s'est blessé à la 28ᵉ minute et n'a pas rejoué depuis) et Umar Sadiq en pointe. Contre le Real Madrid, c'était un 4-5-1 avec Jon Aramburu latéral droit pour remplacer Hamari Traoré, victime d'une rupture des ligaments croisés, alors que le Basque a débuté à gauche contre le Geta, Gómez intérieur gauche, Sheraldo Becker ailier gauche. Contre Majorque, c'était un 4-1-4-1 avec Aritz Elustondo latéral droit, Aihen Muñoz latéral gauche, Martín Zubimendi seul devant la défense et un cran plus haut que face aux Merengues, Gómez ailier droit, Ander Barrenetxea ailier gauche et Mikel Oyarzabal en pointe. Enfin, contre Valladolid, il a opté pour un 4-3-1-2 avec Aramburu latéral droit, Gómez latéral gauche, Kubo en 10 et un duo d'attaque Becker-Orri Oskarsson

Cette indécision perturbe la mise en place d'automatismes collectifs. Nice peut profiter de cette situation pour démarrer du mieux possible sa campagne, d'autant que son adversaire a une pression maximale sur les épaules pour ne pas s'enfoncer dans la crise. 

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