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Le Bayern Munich en chantier face à une concurrence revigorée et à l'affût

Flashscore, avec AFP
Harry Kane et ses nouveaux coéquipiers lors de la Supercoupe d'Allemagne.
Harry Kane et ses nouveaux coéquipiers lors de la Supercoupe d'Allemagne.AFP
Champion d'Allemagne pour la onzième fois consécutive fin mai, le Bayern Munich aborde en plein chantier le nouvel exercice de Bundesliga ce vendredi soir, face à une concurrence incarnée par Dortmund, Leipzig et Leverkusen à l'affût et revigorée par la saison passée munichoise en demi-teinte.

Le Bayern, superpuissance qui doute

« La déception est immense. Je n'ai pas de solution. On a joué comme si on ne s'était pas entraîné pendant quatre semaines. C'est terrifiant. »

Le constat posé par l'entraîneur du Bayern Munich Thomas Tuchel après la lourde défaite en Supercoupe d'Allemagne contre le RB Leipzig (3-0) à domicile il y a cinq jours est sans concession. Il lui a valu au passage des critiques outre-Rhin, Lothar Matthäus le prévenant notamment que ce genre de déclarations pourrait être dangereux.

Il y a deux mois et demi, le Bayern Munich a sauvé la face en décrochant à la 89e minute de la dernière journée de Bundesliga, et à la différence générale de buts, un 33e titre de champion d'Allemagne, le 11e consécutif, série record en cours pour l'un des cinq grands championnats européens.

Mais les limites affichées dans la seconde moitié de saison n'ont pas disparu à la faveur de l'été, au cours duquel les nombreux chantiers bavarois n'ont été qu'en partie achevés. Le plus gros a été bouclé il y a une semaine, avec l'arrivée en grande pompe de Harry Kane, transfert le plus retentissant du mercato estival européen jusqu'à présent, pour 100 millions d'euros (plus 10 millions d'euros de bonus).

La question du milieu défensif ("Holding 6"), chère à Thomas Tuchel, n'a pas encore été réglée, la défense est en profond changement après le départ de Lucas Hernandez au PSG, et le voile autour du retour de Manuel Neuer s'épaissit.

Le Borussia Dortmund, un fiasco à digérer

Le Borussia Dortmund va devoir digérer en ce début de saison l'un des plus grands fiascos de l'histoire récente de la Bundesliga. En tête avec deux points d'avance avant la dernière journée, les hommes d'Edin Terzic ont offert sur un plateau le sacre au Bayern, en ne faisant que match nul contre Mayence (2-2).

« Le Bayern est toujours en pole position, on doit le dépasser », a estimé le président du BVB, Hans-Joachim Watzke, filant la métaphore de la Formule 1 dans un entretien à l'hebdomadaire Sport-Bild. « En 2019, on était très proche (deux points derrière), cette saison ça s'est joué à la différence de buts. On est devenu plus stable », a-t-il ajouté. 

Entre les deux saisons, le Borussia a vu son joyau anglais Jude Bellingham partir au Real Madrid. Mais Dortmund est habitué à ce genre de situation.

À l'été 2022, il avait dû se contraindre à laisser partir son avant-centre Erling Haaland à Manchester City, qu'il avait remplacé par Sébastien Haller. Après un combat de six mois contre un cancer des testicules diagnostiqué fin juillet, l'Ivoirien avait réalisé une seconde partie de saison de premier plan, pour finir meilleur buteur de l'équipe (9 réalisations) en championnat.

Leipzig et Leverkusen, prétendants ambitieux

Derrière les deux grosses cylindrées de la Bundesliga, le RB Leipzig commence à s'inviter régulièrement au festin. Vainqueur de la Coupe d'Allemagne en 2022 et 2023, le club de l'est de l'Allemagne a remporté sa première Supercoupe d'Allemagne contre le Bayern, porté par une prestation de gala de l'Espagnol Dani Olmo (3-0).

« Cela montre ce que l'on a cherché à la sueur de notre front. On a réveillé un peu plus la concurrence qui doit se dire : OK, on doit compter avec eux », a apprécié le directeur sportif du RB Leipzig, Max Eberl, après la victoire en terre munichoise.

De son côté, le Bayer Leverkusen espère ne pas revivre le même début de saison que l'an passé (cinq défaites et une seule victoire en huit matches), qui l'avait obligé à remplacer son entraîneur Gerardo Seoane par l'Espagnol Xabi Alonso. Le Basque de 41 ans a prolongé son contrat avec le Werkself (le onze de l'usine) jusqu'à l'été 2026, et avec un effectif stable, le demi-finaliste de la Ligue Europa 2023 (éliminé par l'AS Rome) fait figure de sérieux outsider.

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