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Le sélectionneur du Nigéria, Jose Peseiro, défie actuellement les critiques à la CAN 2024

Flashscore, avec AFP
José Peseiro, sélectionneur du Nigeria.
José Peseiro, sélectionneur du Nigeria.AFP
Le parcours du Nigeria jusqu'à la finale de la Coupe d'Afrique des nations ce dimanche contre la Côte d'Ivoire, pays organisateur, est un triomphe personnel pour le sélectionneur Jose Peseiro (63 ans), le vétéran portugais qui avait fait l'objet de critiques acerbes lors de la préparation de la compétition.

Peseiro n'avait pas été considéré au Nigéria comme l'homme de la situation bien avant le début de la Coupe d'Afrique des nations et le match nul 1-1 contre la Guinée équatoriale à Abidjan le 14 janvier n'a rien arrangé.

Pourtant, quatre semaines plus tard, il va conduire les Super Eagles dans le même stade olympique d'Ebimpe pour une confrontation avec les Ivoiriens, alors que le pays le plus peuplé d'Afrique tentera de devenir champion continental pour la quatrième fois.

Peseiro dispose d'une multitude d'options offensives de premier ordre. Pourtant, il a réagi à ce mauvais résultat initial en adoptant un nouveau système à trois défenseurs centraux. L'accent est désormais mis sur la réduction du nombre de buts encaissés. "On ne peut pas jouer à dix en attaque. Aucune équipe ne peut gagner de cette façon", a déclaré Peseiro à l'AFP dans la base nigériane d'Abidjan, juste avant le deuxième match contre la Côte d'Ivoire.

"Nous essayons de commander et de contrôler le jeu à chaque fois, c'est notre style. Nous avons des joueurs pour cela. C'est différent du football que le Nigeria pratiquait auparavant, avec plus de puissance, de vitesse, de force et de combativité. Nos joueurs ont des caractéristiques différentes, il faut donc s'adapter tout en gardant l'équilibre, en veillant à ce que l'équipe n'encaisse pas de buts."

Un mauvais entraîneur ?

Depuis sa prise de fonction en mai 2022, le sélectionneur n'a cessé d'essuyer des critiques, malgré un bilan qu'il défend avec acharnement. La seule défaite du Nigeria en compétition durant cette période reste une défaite 1-0 à domicile contre la Guinée-Bissau lors des qualifications.

"Peut-être n'avons-nous pas réussi à trouver la bonne personne", a déclaré Ibrahim Gusau lors d'une émission de radio. Peseiro a été maintenu en poste et, en septembre, il a accepté une réduction de son salaire, qui est passé de 70 000 dollars par mois à 50 000 dollars.

Les choses ne se sont pas arrangées pour autant, puisque le Nigeria a entamé les qualifications pour la Coupe du monde 2026 par deux mauvais résultats en novembre, en faisant match nul 1-1 avec le Lesotho et le Zimbabwe"Peseiro doit partir, c'est un mauvais entraîneur", a déclaré à l'AFP le journaliste nigérian Wale Ajayi après ces résultats. "Renouveler son contrat, c'était renouveler un désastre."

Peseiro s'est accroché, et a continué à le faire malgré ce mauvais résultat initial contre la Guinée équatoriale, contrairement à sa première expérience en tant qu'entraîneur international, lorsqu'il avait été renvoyé par l'Arabie saoudite après sa défaite lors du premier match de la Coupe d'Asie 2011"Le Nigeria crée des attentes, notre maillot pèse plus lourd que les autres", a-t-il déclaré.

"Nous avons 220 millions de personnes qui veulent et ont besoin de gagner. Ils ont besoin d'un peu de bonheur dans leur vie et ils nous poussent beaucoup."

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