Débuts convaincants pour l'Uruguay et les États-Unis en Copa América
À Miami, devant plusieurs milliers de supporters, la Celeste de Marcelo Bielsa – toujours installé sur sa glacière – a parfaitement débuté la rencontre grâce à son jeune ailier Maximiliano Araujo, auteur d'une frappe du gauche, de l'extérieur de la surface, en pleine lucarne (1-0, 15ᵉ).
L'Uruguay a globalement dominé, mais a dû attendre la fin de match pour creuser l'écart. L'avant-centre de Liverpool Darwin Núñez a ainsi doublé la mise d'une reprise du gauche à la 85ᵉ, avant que le défenseur Matías Viña ne corse l'addition d'une reprise de la tête à l'orée du temps additionnel (3-0, 90+1). Le Panama a sauvé l'honneur d'une frappe enroulée du pied gauche du défenseur de l'OM Michael Murillo (3-1, 90+5).
"En seconde période, nous avons déjoué pendant un quart d'heure", a regretté Marcelo Bielsa. L'Uruguay a tout de même confirmé son statut de favori, mais devra se méfier des États-Unis, portés par leur capitaine Christian Pulisic, qui ont, eux aussi, réussi leur entrée dans la compétition, à domicile, face à la Bolivie, à Arlington.
Comme Araujo, l'attaquant de l'AC Milan a parfaitement lancé la rencontre d'une frappe limpide – du droit celle-là – sous la barre, après même pas trois minutes de jeu (1-0). Puis, avant la pause, il a servi le Monégasque Folarin Balogun, qui a conclu d'une frappe croisée dans le petit filet (2-0, 44ᵉ). Le score n'a pas bougé en seconde période.
"C'est énorme pour nous de commencer ainsi… Évidemment, marquer d'entrée nous a facilité la tâche, mais on a globalement maîtrisé ce match", s'est félicité Pulisic.