Haaland favori aux côtés de Bonmati aux FIFA The Best Awards
Le colosse blond de Manchester City semble le mieux armé pour repartir de l'Eventim Apollo, théâtre de la capitale britannique qui accueille la cérémonie ce lundi (20h30), avec un trophée en plus sous le bras.
A la différence du Ballon d'Or 2023, revenu en octobre à Lionel Messi, les votes ne tiennent pas compte de la Coupe du monde 2022, ce qui dessert l'Argentin autant que le Français Kylian Mbappé, ses deux concurrents, opposés en finale au Qatar.
Le jury composé de capitaines, sélectionneurs ou sélectionneuses des équipes nationales, de journalistes mais aussi de supporters du monde entier, qui pouvaient voter en s'inscrivant sur le site de la FIFA, devait considérer les performances réalisées entre l'après Mondial masculin (19 décembre 2022) et la finale de la Coupe du monde féminine, le 20 août 2023.
Une voie royale s'ouvre donc pour Haaland, machine à buts inarrêtable récompensée par des sacres en championnat, coupe d'Angleterre et en Ligue des champions à l'issue d'une fantastique saison 2022-2023, sa première sous le maillot de Manchester City.
La C1 en arbitre ?
Le Norvégien de 23 ans a fait voler en éclats tous les doutes entourant son arrivée chez les Skyblues, une équipe de possession à la finesse technique remarquable, double tenante du titre en Premier League sans numéro 9 véritable pour fixer les défenses adverses.
Il a dépoussiéré le record de buts sur une saison dans le très relevé championnat anglais : 35 en 36 rencontres, soit trois de plus que l'ancien plafond fixé par Alan Shearer et Andy Cole depuis les années 1990.
Sur la période concernée par les suffrages, il a fait trembler les filets 28 fois en 33 matches, avec un 7 sur 7 en Ligue des champions, la compétition reine en Europe, que City a remporté pour la première fois de son histoire, en finale contre l'Inter Milan.
La fin de parcours prématuré du Paris Saint-Germain, dès les huitièmes de finale, entame fortement les chances de sacre à Londres pour Messi et Mbappé.
Le Français a pourtant surpassé l'immense déception d'une Coupe du monde qui lui a échappée à Lusail, malgré son triplé et son tir au but réussi, en marquant 17 buts dans les 20 derniers matches de Ligue 1, de quoi assurer à Paris un onzième titre national.
Bonmati, l'évidence
Chez les femmes, le palmarès et le talent déployé sur le terrain désignent tous deux l'Espagnole Aitana Bonmati, en lice face à sa compatriote Jennifer Hermoso et la Colombienne Linda Caicedo.
Avant de fêter ses 26 ans, jeudi, l'élégante milieu du FC Barcelone se rend à Londres escortée par ses prestigieuses récompenses individuelles (Ballon d'Or, meilleure joueuse UEFA de l'année) et deux trophées collectifs suprêmes : la Ligue des champions et la Coupe du monde, deux compétitions dont elle a été désignée meilleure joueuse.
Son ex-coéquipière au Barça, "Jenni" Hermoso, a évolué la saison dernière au CF Pachuca, dans le moins relevé championnat mexicain. Mais elle a retrouvé la lumière au Mondial australien, avec trois buts et deux passes décisives.
La meilleure buteuse de l'histoire de la "Roja" s'est retrouvée, à son corps défendant, au coeur d'un scandale mondial après avoir été embrassée de force sur le podium de la Coupe du monde par le président de sa Fédération, Luis Rubiales. Le dirigeant a été puni d'une suspension de trois ans de toutes fonctions dans le football par la FIFA.
A 18 ans seulement, Caicedo s'est invitée dans le gotha mondial en crevant l'écran avec la Colombie, avec un superbe but notamment contre l'Allemagne avant d'atteindre les quarts de finale de la Coupe du monde. L'ex-pépite du Deportivo de Cali évolue au Real Madrid.