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Avant d'affronter le Brésil, les Bleues apparaissent sans défense

Flashscore, avec AFP
Wendie Renard et ses coéquipières à l'entraînement ce mardi matin.
Wendie Renard et ses coéquipières à l'entraînement ce mardi matin.AFP
Le flou autour de l'état physique de Wendie Renard jette un sérieux doute sur la défense centrale des Bleues, un secteur de jeu toujours en phase d'adaptation avant le choc du début de Mondial face au Brésil samedi (12h00) à Brisbane.

La Seleçao de Marta et Ary Borges, créditée d'un triplé contre le Panama lundi (4-0), aura bien du mal à savoir qui animera la défense tricolore samedi soir, car les incertitudes sont nombreuses et les secrets bien gardés dans les rangs bleus. Mais les Brésiliennes doivent tout de même se frotter les mains à quatre jours de l'affiche du groupe F, au regard de l'accumulation de pépins qui touche la sélection d'Hervé Renard.

Malgré le nul dimanche contre la Jamaïque (0-0), le sélectionneur continue d'afficher sa décontraction habituelle et son sourire à l'entraînement, mais l'atmosphère a été clairement alourdie par la gêne au mollet gauche ressentie par Wendie Renard, emblématique capitaine.

La défenseure de l'OL, qui joue son quatrième Mondial à 33 ans, est incertaine pour la rencontre ce week-end et son état interroge. Élongation ? Contracture ? Déchirure ?  Aucun communiqué médical n'a été publié par la Fédération française, à la demande de la joueuse et en concertation avec le staff, depuis son IRM de contrôle passée lundi à la mi-journée à Sydney. L'état de Renard sera géré "au jour le jour", s'est contenté de répondre l'encadrement ce mardi.

Mollets douloureux

Mardi, la Martiniquaise, souriante, s'est contentée d'une légère séance de vélo stationnaire en marge de l'entraînement collectif, pendant quinze minutes. "Je l'ai croisée tout à l'heure, ça va. On sait qu'elle a un petit pépin au mollet. Sur le diagnostic, nous on n'en sait pas plus. Le staff médical fait tout pour la remettre sur pied le plus rapidement possible", a expliqué la milieu Amel Majri, évasive.

La fragilité de la joueuse de Lyon s'ajoute à un historique déjà lourd aux postes défensifs en ce qui concerne l'infirmerie : outre le forfait de longue date de la cadre Griedge Mbock (genou), partenaire de Renard à l'OL, Aïssatou Tounkara a également connu quelques pépins à un mollet ces derniers jours en Australie.

Le mollet a également fait souffrir Elisa De Almeida, qui devait évoluer aux côtés de Renard dans la charnière centrale titulaire. La Parisienne a manqué l'entrée en lice contre la Jamaïque pour un coup sur cette zone du corps, au bout d'une préparation déjà hachée par des soucis aux adducteurs. Signe que les repères ne sont toujours pas trouvés, la paire De Almeida-Renard n'a pu être titularisée que deux fois en cinq rencontres en défense centrale depuis la prise de fonctions d'Hervé Renard.

La première en avril contre la Colombie (5-2) n'avait pas été très convaincante, au moins en première période, tandis que la seconde, le 14 juillet à Melbourne contre l'Australie (0-1), avait déplu au sélectionneur, qui avait remplacé De Almeida dès la mi-temps.

L'alternative Estelle Cascarino

L'ancienne Montpelliéraine (25 ans, 20 sélections) a effectué son premier entraînement collectif ce mardi après quatre jours de soins et de travail aménagé. Juste à temps pour suppléer Renard si cette dernière venait à déclarer forfait contre le Brésil.

À ses côtés, Estelle Cascarino se tient prête à enchaîner une deuxième rencontre consécutive en Coupe du monde, une aubaine pour celle qui n'a quasiment pas joué en 2023 avec Manchester United. Appréciée pour sa polyvalence, Cascarino n'offre toutefois pas les mêmes assurances, à l'image d'un début de match crispé contre les Jamaïcaines.

Mais les autres options ne sont pas nombreuses : Tounkara n'a pas joué la moindre minute en compétition en 2023, tandis que la milieu Grace Geyoro, replacée en défense au PSG cette saison, semble trop essentielle au cœur de la construction du jeu pour être reculée d'un cran.

La dernière carte à jouer dans la main d'Hervé Renard concerne Maëlle Lakrar. La Montpelliéraine (23 ans), l'une des révélations de la préparation, est utilisée depuis quatre matches comme latérale droite mais elle joue dans l'axe en club. Si elle complète la charnière, Eve Périsset (Chelsea) retrouverait alors le côté droit. Un puzzle complexe pour une défense en pièces détachées.

France gouvernement

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