Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité

Des repères français contre le Brésil, une attaque en attente d'ajustements

Julie Marchetti
Les Françaises célébrant le but de la victoire délivré par Wendie Renard.
Les Françaises célébrant le but de la victoire délivré par Wendie Renard.AFP
La France est sortie victorieuse de son affrontement contre le Brésil ce samedi midi. Auteure d'une première période offensive et pressante, l'équipe d'Hervé Renard a aussi beaucoup subi en seconde mi-temps et doit son salut à sa capitaine, Wendie Renard.

Un triomphe qui fait du bien. L'équipe de France féminine a su réagir après son raté face à la Jamaïque (0-0) et faire preuve d'un engouement des grands jours pour battre le Brésil ce samedi (2-1). Grâce à une première période bien gérée, et un pressing toujours installé, les Bleues ont pu ouvrir le score. Elles ont cependant fatigué par la suite et ont dû s'en remettre à un but sur coup de pied arrêté signé Wendie Renard. Des bons et mauvais points qu'il faudra exploiter ou gommer pour venir à bout du Panama la semaine prochaine.

Le Sommer, Renard et Dali : des taulières capitales

Pas réellement trouvées contre la Jamaïque, Eugénie Le Sommer et Kenza Dali avaient posé quelques doutes sur leur capacité à se montrer présente dans ce Mondial. Ce samedi, elles ont non seulement prouvé à la planète entière que cela est faux, mais aussi brillé de par leur implication et adresse.

Bien qu'elle ait été remplacée à la 65ᵉ minute, la numéro 9 française a su tirer avantage des ballons poussés par ses coéquipières quand il l'a fallu. Buteuse de la tête en début de match, elle a ensuite traîné dans la surface et tenté sa chance dès que le ballon lui revenait. Indéboulonnable taulière des Bleues, elle symbolise à elle-même la prospérité dont l'équipe a besoin pour avancer. 

La séquence de but d'Eugénie Le Sommer.
La séquence de but d'Eugénie Le Sommer.AFP / Opta by Stats Perform

Sur son côté droit, Dali a su mettre Amel Majri au placard. Le tout, sans jamais vraiment avoir besoin d'user de débordements. Dans son couloir, la milieu de terrain a surtout bataillé, récupéré des ballons et lancé dans la profondeur ses coéquipières. Elle a également été à l'origine de la première véritable action dangereuse de la rencontre grâce à un centre vers Le Sommer. Combiner avec la joueuse de l'Olympique Lyonnais est facile puisqu'elle la côtoie en sélection depuis 2014. Et cela a fait des étincelles lorsqu'il a été question de mélanger son talent à sa détermination. Ainsi, elle a prouvé sa valeur et s'est peut-être même mise à l'abri pour la suite de la compétition.

Et puis, il y a eu Wendie. Incertaine jusqu'à l'annonce de sa présence dans le XI de départ, la capitaine de l'équipe de France a été fidèle à sa réputation. Solide défensivement, elle a activement contribué à la densité des lignes tricolores aux côtés de Maëlle Lakrar, malgré quelques erreurs de relances. Mieux, elle a tenu sur le terrain tout le long du match, une belle prouesse puisqu'elle a vécu la semaine avec une gêne au mollet. Enfin, elle a marqué le but du break en fin de rencontre, et s'est à nouveau illustrée en tant qu'élément incontournable.  

Toutes ces joueuses ont donc contribué à la victoire et le bon élan de la France lors de ce second match. Pour aller loin dans la compétition, elles devront faire figure de proue sur le terrain.

Becho au rapport, Geyoro plus en retrait

Si Le Sommer a été remplacée à la 65ᵉ car moins impactante dans le jeu, Vicki Becho a su à nouveau satisfaire les attentes. 

Déjà bien entrée dans son match en provoquant les meilleures actions françaises contre la Jamaïque, la jeune joueuse de 19 ans a récidivé contre le Brésil. Dans un temps assez compliqué pour les Bleues, elle a insufflé un dynamisme caractérisé par une présence plus importante autour de la surface brésilienne. Mieux, elle a incité ses coéquipières à presser davantage. Galvanisante, précise et physiquement en forme, elle a été une bouffée d'oxygène. Elle garde ainsi le statut de "supersub", et saura probablement réanimer une attaque en berne face à d'autres équipes. 

La heat map de Vicki Becho.
La heat map de Vicki Becho.AFP / Opta by Stats Perform

Et cela, l'équipe de France en a besoin. Au-delà du fait que les Françaises ont dominé en 1ʳᵉ période et su se créer le plus d'occasions franches, on peut aussi souligner qu'elles ont surtout inscrit deux buts sur coups de pied arrêtés. Oui, elles ont tué le match, et oui, elles l'ont emporté. Mais travailler sa précision et ses tirs ne doit pas demeurer une option. 

Grace Geyoro, elle aussi habituée de la sélection, n'a pas forcément fait parler ses qualités offensives. Constamment contrainte à se replier dès que le Brésil s'est emparé de la balle, elle a été utile défensivement. Mais, lorsqu'il a été question de faire le relais entre l'attaque et le milieu de terrain, elle s'est effacée. Ce qui est bien dommage, étant donné l'Euro délivré l'an passé. Elle n'est cependant pas la seule à avoir manqué dans ce domaine.

L'attente grandit autour de Diani

Deuxième match, zéro réalisation pour l'attaquante qu'est Kadidiatou Diani. Le constat est triste, même si l'ailière a délivré une passe décisive ce samedi. Pas vraiment efficace face au but, et assez moyenne dans ses courses, la joueuse du Paris Saint-Germain a encore à prouver dans ce Mondial.

Kadidiatou Diani ce samedi.
Kadidiatou Diani ce samedi.AFP

Son absence de performance a été éclipsée contre le Brésil par sa grinta et sa hargne. Garder ces qualités pourra servir aux Bleues dans un futur proche. En attendant, à son "pic de forme", comme l'a annoncé Hervé Renard en conférence de presse, elle doit être capable de marquer à son tour.

France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur www.joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)