Le Brésil sort du piège vénézuélien avec un match nul en éliminatoires
Après un début d'année 2024 à oublier, la Seleçao, qui poursuit sa convalescence avec son nouvel entraineur Dorival Junior nommé en mars, prend néanmoins son 7ᵉ point en trois rencontres et se replace dans le haut du classement (4ᵉ avec 17 points à 5 de l'Argentine).
Elle ne rassure pas encore sur son niveau de jeu et en particulier sur ses carences défensives. Les Brésiliens n'ont notamment pas pu profiter d'une supériorité numérique en fin de rencontre après l'expulsion d'Alexander Gonzalez pour une faute sur Gabriel (90ᵉ).
Échaudé par une débâcle en altitude en Bolivie 4-0, puis une défaite au Paraguay (2-1), le Venezuela arrête lui l'hémorragie et reste en course pour se qualifier pour le premier Mondial de son histoire.
Soutenu par 50 000 spectateurs scandant régulièrement "Si! Se puede!" (Oui, c'est possible !), le Venezuela, 7ᵉ avec 13 points, est le seul pays de la Conmebol à ne pas avoir participé à une Coupe du monde. Il reste invaincu à domicile à Maturin où il avait déjà tenu en échec l'Argentine et l'Uruguay.
Les Brésiliens ont pris le jeu à leur compte face à un Venezuela, qui avait mis place un plan anti-Vinicius avec Aramburu (Real Sociedad) et un faux ailier droit Murillo (Atlas) pour tenter de museler le magicien du Real, placé à gauche de l'attaque brésilienne.
Vinicius Jr, qui a promis d'en faire "encore plus" pour convaincre ses détracteurs qu'il méritait le Ballon d'or, a brillé par moments, trouvant notamment le poteau sur une passe lumineuse de Savinho (22ᵉ). Mais ce sont surtout Raphinha et Savinho, beaucoup plus libres sur son flanc droit, qui se sont montrés à leur avantage. Et c'est Raphinha d'un magistral coup franc brossé du gauche qui a ouvert le score (43ᵉ).
L'espoir vénézuélien de 21 ans, Telasco Segovia, entré en jeu à la pause pour donner de l'allant offensif au pays caribéen, a cloué le Brésil une minute plus tard (46ᵉ) d'une puissante frappe du droit après une belle manœuvre collective.
Le Brésil a ensuite pressé en vain. Vinicius a bien obtenu un pénalty, fauché par le gardien vénézuélien Romo, sur une belle échappée sur le flanc gauche à la limite de la surface, mais il a ensuite échoué sur le même Romo, auteur d'une parade (62ᵉ) qui a fait exploser la foule. Prochain rendez-vous pour le Brésil : l'Uruguay.
