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Xavi : "Je crois en l'honnêteté des arbitres, mais je n'aime pas la pression qu'ils subissent"

César Suárez - Flashscore Espagne
Xavi, en salle de presse.
Xavi, en salle de presse.FC Barcelona
Xavi a voulu éviter toute polémique avec le Real Madrid, même s'il a insisté concernant la pression que subissent les arbitres. Il voulait se concentrer sur l'Athletic, une équipe dont il a loué le caractère physique et la qualité des joueurs de l'équipe dirigée par Ernesto Valverde.

Un jour avant d'affronter l'Athletic en quart de finale de la Coupe du Roi, l'entraîneur barcelonais s'est rendu à la conférence de presse officielle pour commenter l'évolution de son équipe.

Le match : "C'est très important, un match pour le titre contre un rival que nous ne voulions pas jouer. Sur leur terrain, avec leurs joueurs, ils sont intenses, ils ont un grand entraîneur, l'une des équipes les plus en forme de la catégorie. L'autre jour, ils ont perdu contre Valence, mais c'est une équipe courageuse, qui pousse fort... et sur une scène très compliquée. Mais nous sommes prêts. L'autre jour, nous avons également gagné sur un terrain où personne n'avait gagné auparavant. C'est un grand match. Nous sommes à trois matches du titre."

Christensen et Joao Cancelo : "Ils sont prêts à jouer, peut-être pas comme titulaires. Ils s'en sortent très bien."

Controverse avec les arbitres : "Par politesse, je vous réponds. Je ne parlerais pas si vous ne me le demandez pas. Je pense que c'était le bon moment pour parler. Je me répète. Ce sont des sentiments que j'ai eus. Je ne veux pas susciter de polémique. Je veux parler de football. Vous l'avez vu et entendu, à partir de là, analysez ce qui s'est passé. Je ne veux pas me concentrer sur cela, je veux me concentrer sur le football. Nous avons un grand match, un grand match à San Mamés. Les nouvelles sont à Madrid, pas ici."

Les arbitres : "Je crois en leur honnêteté, mais je n'aime pas la pression qu'ils subissent. Je ne veux pas en dire plus. La controverse ne vient pas de moi, mais du match. J'ai déjà donné mon avis."

La pression : "Je leur dis que c'est une opportunité. Jouer ici est un test à chaque match. La victoire au Villamarín a été très bonne pour nous, nous étions comme une famille. Il y a beaucoup de choses positives, en particulier les retrouvailles avec le jeu."

La vidéo du Real Madrid TV : "J'ai toujours respecté le Real Madrid. Et si je ne l'ai pas fait, je me suis excusé. Je ne suis pas du genre à faire la guerre. Je le prends avec humour."

Des arbitres conditionnés ? : "Ils sauront s'ils sont conditionnés. Je ne sais pas. Maintenant, ils font des conférences de presse. Demandez à Medina Cantalejo. Je préfère parler du jeu, de la façon dont nous attaquons les arrières, dans les espaces, mais si vous me demandez mon avis sur la Fédération... vous connaissez mon opinion. Jetez un coup d'œil aux archives des journaux."

L'Athletic : "Nous aurons moins de temps pour réfléchir, ils sont très agressifs. Ernesto (Valverde) est un grand entraîneur, l'un des meilleurs. Ils ont de l'intensité, de l'agressivité, ce sera une guerre footballistique. Leur ligne défensive sera très haute, nous devrons sortir de cette pression, ce sera difficile. Les différences par rapport à la journée contre le Betis. La préparation physique a toujours existé. Elle dépend de la performance du joueur, d'Ernesto et de son staff. Ce sont de grands joueurs, d'un niveau extraordinaire. Ils sont soutenus par un stade inconditionnel. Ils ont grandi avec l'entraîneur et ont cru en lui."

Les jeunes : "Il faut s'habituer à voir les jeunes. Lamine, Cubarsí, Héctor Fort, Fermín, Marc Guiu, Balde, Pedri. Il y a une carrière importante. Ils peuvent se consolider. Ils ont dû monter à cause de l'effectif réduit et de la situation financière."

LaLiga : "Nous devons être réalistes, mais je suis un réaliste positif. Il reste 18 matches. C'est le moment d'y aller. Nous n'allons pas jeter l'éponge. L'année dernière, quand le Real Madrid est venu ici, il y avait la LaLiga, comment pourrait-il en être autrement aujourd'hui ?"

Pau Cubarsí : "S'il n'y avait pas de jeunes joueurs prêts à l'emploi, nous aurions beaucoup de problèmes. Cubarsí a une très bonne mentalité. Il divise, filtre, corrige… Le deuxième but a été marqué sur une passe de lui. Il a de la personnalité et de l'audace."

Iñaki Peña : "Il a joué en Turquie, peu de pays crient autant. Nous lui faisons confiance, il fait du bon travail. Nous pouvons faire un sans-faute demain."

Le mercato : "C'est très difficile à cause de la situation dans laquelle nous nous trouvons, il est peu probable qu'elle change, nous devons nous concentrer sur ce que nous sommes. Je ne pense pas qu'il y ait quoi que ce soit de nouveau."

Nico Williams : "Footballeur exceptionnel, un contre un, rapide, avec un but. Nous devons le garder à l'esprit, car il peut faire la différence, il a de la personnalité. Nous devrons lui apporter beaucoup d'aide défensive et de couverture. Quand il a de l'espace pour courir, c'est compliqué, même dans les petits espaces."

Lamine Yamal : "C'est un talent, quand on le voit s'entraîner, on voit qu'il peut faire la différence avec son un contre un, avec son culot. L'autre jour, il a fait l'un de ses meilleurs matchs en équipe première. Il est heureux, il fait preuve de maturité. Et je suis heureux que des joueurs de ce calibre sortent de la Masia."

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