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Implacable, l'Olympique Lyonnais domine encore le PSG et va chercher un 17e titre !

Sébastien Gente (depuis le Groupama Stadium)
Kadidiatou Diani et les Lyonnaises peuvent jubiler.
Kadidiatou Diani et les Lyonnaises peuvent jubiler.AFP
Deux buts en quatre minutes ont donné à l'Olympique Lyonnais une marge que le Paris Saint-Germain n'aura pu entièrement combler. Toujours au sommet, les Fenottes sont championnes de France pour la 17e fois.

Ce soir, le Groupama Stadium accueillait la première finale de l'histoire de la D1 Arkema, les playoffs ayant été installés cette saison. Premier de la phase régulière, l'Olympique Lyonnais avait donc l'avantage d'accueillir le Paris Saint-Germain. En jeu : un 17e titre national pour les Fenottes, un 2e pour les Rouges et Bleues.

BIen qu'outsider, le PSG tente de prendre le jeu à son compte et se crée une première occasion sur une frappe trop enlevée de Tabitha Chawinga (4e). Mais c'est surtout à une guerre psychologique que se livrent les deux méilleures équipes françaises. Puisqu'une finale, parait-il, ça se gagne.

Ainsi, les duels au milieu de terrain sont âpres, les espaces réduits, et pour débloquer le match, il faut un coup de génie. Il est signé Danielle van de Donk, qui lance d'une ouverture exceptionnelle Delphine Cascarino. L'ailière grille la politesse à la défense et glisse le ballon dans le soupirail pour faire exulter le stade (18e).

4 minutes plus tard, Katarzyna Kiedrzynek cafouille un ballon que lui subtilise Melchie Dumornay, qui n'a plus qu'à temporiser en attendant l'arrivée de Kadidiatou Diani, laquelle exécute la portière parisienne. Lyon vient probablement déjà de plier le match, mais les Parisiennes n'entendent pas renoncer. 

Problème, hormis une frappe de Chawinga (35e), les occasions se font rares. On est même tout proches du 3-0 sur une tête de Damaris Berta Egurrola Wienke. À la pause, le 2-0 est on ne peut plus logique. Le maigre suspense au retour des vestiaires manque d'être anéanti en moins de trois minutes quand Diani fait trembler les filets, mais le drapeau se lève heureusement.

Passé ce coup de semonce, les Parisiennes tentent de ressortir la tête de l'eau, mais seule Chawinga est réellement dangereuse. Tout le reste est bien trop téléphoné, et les Lyonnaises font de surcroit tomber le match dans un faux rythme. Le couperet manque de tomber à l'heure de jeu quand Elisa de Almeida repousse de la main une frappe de Diani, mais le drapeau de hors-jeu vient de nouveau au secours du PSG.

C'est finalement sur une bourde de la défense lyonnaise que l'espoir parisien renait. Lancée en profondeur, Chawinga bute sur Christiane Endler, mais Vanessa Gilles "foire" son dégagement et la meilleure joueuse de la saison peut fusiller la portière lyonnaise (73e). Il reste alors du temps au PSG pour aller arracher l'égalisation.

Mais l'espoir né de la réduction du score restera vain. Certes, il y aura quelques minutes de flottement dans la défense lyonnaise, mais l'ordre sera rapidement rétabli, et les Parisiennes sont de toute façon trop imprécises pour faire réellement trembler les locales, alors que le PSG a totalement confisqué le ballon. Pire, les Rouges et Bleues perdent leurs nerfs - multipliant les fautes grossières - en même temps que leurs illusions. L'Olympique Lyonnais s'impose 2-1 et va chercher un 17e titre de champion de France. Les Fenottes ont été réalistes, encore, et ce soir, Paris n'aura que ses yeux pour pleurer, encore.

France gouvernement

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