"A ce stade, tous les matches sont des finales", estime Ilkay Gündogan

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"A ce stade, tous les matches sont des finales", estime Ilkay Gündogan

Ilkay Gündogan reste confiant.
Ilkay Gündogan reste confiant.AFP
"A ce stade, tous les matches sont des finales", a estimé jeudi le capitaine allemand Ilkay Gündogan à la veille d'affronter l'Espagne à Stuttgart en quart de finale de l'Euro-2024, ajoutant que l'Allemagne souhaitait "conserver un peu plus longtemps" le sentiment de communion avec son public.

"Maintenant c'est la qualification ou la mort. Donc je suis sûr que les deux équipes vont jouer ce match comme si c'était une finale. Le fait que les médias disent que nous sommes les deux meilleures équipes parle en faveur des deux équipes. Cela montre que nous avons fait beaucoup de choses bien, voire parfaitement. Il n'y a rien de mieux pour un fan de football ou un joueur que ce genre de match", a déclaré Ilkay Gündogan en conférence de presse.

Le milieu du FC Barcelone s'attend à match "très difficile" face à un adversaire dont il connaît bien plusieurs éléments, mais "ne voit pas de raison de ne pas être confiant".

"C'est un adversaire très compliqué à affronter. Ils ont une grande histoire, si vous regardez dans le passé récent, les 20, 30 dernières années, ils ont été meilleurs que nous, mais j'espère que nous pourrons changer cela demain", a souhaité le capitaine allemand, alors que la Mannschaft n'est plus parvenue à battre l'Espagne depuis 1988.

Questionné sur la volonté des Espagnols "d'envoyer Toni Kroos à la retraite", il a assuré que le vestiaire "n'y pensait pas" et que ses coéquipiers "souhaitaient lui offrir deux autres matches" avant de mettre fin à sa carrière, à 34 ans.

Collectivement, l'Allemagne "a déjà atteint son objectif minimum", et poursuivre son parcours lors de cet Euro à domicile serait comme "mettre la cerise sur le gâteau", a ajouté Gündogan, qui sera chargé sur le terrain de "rendre la vie difficile" à son ex-coéquipier à Manchester City Rodri "le meilleur joueur du monde à son poste".

A propos du phénomène espagnol Lamine Yamal, 16 ans, qu'il a vu éclore au Barça cette saison, il a de nouveau encensé un joueur "extrêmement mature pour son âge, unique, surtout quand on pense à où l'on était à 16 ans".

"C'est le symbole de cette nouvelle génération qui est capable de jouer tôt au plus haut niveau et prendre des responsabilités. Quand vous voyez son style de jeu, les risques qu'il prend.. Il est souvent récompensé et il est devenu un joueur important en sélection et au Barça, et il pourrait être celui qui fait la différence ces prochaines années, cette prochaine décennie", a-t-il détaillé.

Le sélectionneur allemand Julian Nagelsmann a lui martelé que son équipe "voulait être championne d'Europe" et s'attend également à un grand match, entre deux nations "très fortes dans la possession du ballon et dans le contre-pressing".

L'ex-coach du Bayern a insisté sur le fait que l'Espagne "tentait d'aller presser haut et sait se montrer dangereux en transition" et "ne joue plus vraiment au tiki-taka (jeu de possession du Barça, NDLR) et se crée plus d'occasions que dans le passé".

Il a assuré qu'il se concentrait "sur Jamal (Musiala) plutôt que Yamal", même s'il a lui aussi noté les qualités "en un-contre-un" de l'adolescent catalan, qui peut "rentrer sur son pied gauche ou déborder, mais n'a pas beaucoup d'expérience lorsque l'adversaire lui rentre un peu plus dedans".

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