Antoine Griezmann :
La préparation : "C'est toujours la même. Aujourd'hui, elle a été assez dure".
Etre l'un des seuls cadres : "J'ai confiance en les joueurs qui sont présents dans le groupe. Dans le vestiaire, tout le monde prend la parole. J'ai zéro peur. S'il y a besoin, peu importe le joueur, il pourra parler et gueuler."
Quel est le style de l'équipe de France : "Il faut gagner et peu importe comment. Je pense que pour aller le plus loin possible, il faut avoir une très bonne défense. A partir de là, des Kylian, Ousmane, Marcus, Kolo Muani, Giroud qui peuvent marquer. Il faut qu'offensivement, dans des 1 contre 1 des centres ou des tirs lointains, essayer de marquer".
Les JO : "Mon envie est toujours de les faire, ce serait un rêve. C'est mon club qui décide, pour l'instant, ils ne sont pas trop pour. Ça va se décider dans les derniers moments mais ça ne mettra pas mon avenir à l'Atlético en danger. Faire l'Euro et les JO, avec une saison derrière, ça fatigue mais après il ne peut que donner son avis. Après, il accepte ou non, mais pour moi c'est mon rêve".
Conseil à Kylian Mbappé pour le mercato : "Je n'en ai pas à lui donner, il est assez grand pour gérer tout cela. C'est à nous de le mettre dans les meilleures conditions et que les médias n'en parlent pas beaucoup".
Dernier Euro ? : "Ça va dépendre de mon niveau sur le terrain, mentalement aussi et si le coach me voudra encore. Mais moi j'ai toujours envie de jouer pour les Bleus, c'est une fierté de représenter le pays. Peu importe, même si je suis le remplaçant, je serai toujours là".
Aller loin : "Ça va venir petit à petit, on se fait nos histoires dans nos têtes. Il faut prouver. On doit bien comprendre la tactique tous ensemble. Il faut se focaliser sur ce qu'il y a à faire pour gagner".
Paul Pogba : "Je l'ai vu à Madrid il y a deux mois. Il va faire face, je crois qu'il a commencé à s'entraîner. C'est un joueur très important pour la sélection, ses clubs. Sa puissance, sa joie de vivre, son envie de gagner manquent. C'était un grand leader du vestiaire et c'est triste de ne pas l'avoir avec nous, mais on espère le revoir le plus vite possible".
Son état d'esprit avant l'Euro : "J'ai envie de gagner cet Euro. 2016, ça m'a fait mal, on était proches. Le dernier, ça se joue aux pénalties. Je l'affronte avec de l'envie et de l'ambition. Il faudra le prouver sur le terrain. La clef, ce sera d'être une équipe solide, dure dans les duels. Il faudra être très costaud défensivement pour aller le plus loin possible".
Son futur et le statut de favori : "J'ai été clair, je veux continuer à l'Atlético. J'ai fait énormément d'efforts pour revenir et être accepté. C'est là où je veux être et finir en Europe. Pour moi, c'est une fierté d'être là-bas. On va être favori, mais faut le prouver sur le terrain. Si on se voit trop beaux, on va commencer comme contre l'Australie. Donc on va travailler à être à 100% avec les pieds sur terre et ne pas penser plus loin que l'Autriche".
Le rassemblement de mars : "C'est compliqué à gérer. Il y a de la fatigue en mars, et porter le maillot français apporte une pression en plus. Ce n'était pas normal mais, cela peut arriver. A nous de faire en sorte que cela n'arrive plus".
Sur le retour de Kanté : "J'ai été très surpris mais ça me fait plaisir de le voir ici. On connaît le joueur et l'homme. Son rôle sera de courir et de ratisser le ballon. Il est là pour ça, ce sera une grande aide pour nous".
Son rôle auprès des jeunes : "Il faut que je sois exemplaire sur le terrain et dans la vie de tous les jours. Il faut que je parle avec eux de tout. Ils savent que s'ils ont besoin, le groupe est là pour ça. C'est facile pour bien s'intégrer".
Le niveau l'inquiète-t-il ? : "Ils auront les jambes fraîches, tant mieux (sourires). Peut-être que durant le premier ou le deuxième match, t'as du mal à rentrer dans la compèt'. Après cela va tout seul. Faut voir avec le staff pour faire en sorte qu'ils soient à 100%. J'ai aucune peur là-dessus. Kylian, peu importe ce qu'on puisse dire, il marque. Il n'y a pas que les stats dans le foot, mais 43 buts... C'est énorme ! A nous de de faire en sorte qu'il touche plus de ballons. Offensivement, on a de quoi faire".
Indispensable ? : "C'est une grande fierté de l'entendre, mais cela donne un peu plus de pression. Je veux rendre toute cette confiance en faisant de mon mieux. Pour moi c'est une immense fierté d'être ici. On va jouer une compétition exceptionnelle. On doit donner du rêve et en donner aussi".
Youssouf Fofana :
Progrès : "Dès le début de l'année, on m'a demandé de me placer plus haut. Dans les derniers 25 mètres, j'avais du mal à me situer, et, je suis devenu décisif sur la fin avec le temps".
Ce qu'il a appris du Mondial 2023 : "C'était une belle expérience. On est allé au bout de la compétition. Maintenant, je sais comment aborder ce genre de compétition. Je fais preuve de plus de légèreté. J'ai tout enregistré. Cela ne veut pas dire que je saurai quoi faire, mais j'ai tout retenu".
Lien avec les anciens Monégasques : "Il existe toujours. En club, on avait déjà une bonne relation".
Le PSG : "C'est un gros club français qui est déjà un grand d'Europe même s'ils n'ont pas le trophée qu'ils veulent. Est-ce que je m'y vois ? Pas forcément, je ne fais pas une fixette dessus. Si cela vient, pourquoi pas. Sinon, j'en ferai pas des cauchemars".
Imaginer son premier Euro : "Je ne sais pas comment cela va se passer. Si je l'imagine, ce sera merveilleux. On sait que c'est le football, on peut s'attendre à tout. En Coupe du monde, j'ai pensé à tout et on était mené après plusieurs minutes. Je vais prendre du recul et profiter sans trop y penser".
Kanté : "Agréablement surpris de le voir. J'ai été très content parce que j'allais découvrir une personne dont j'ai entendu beaucoup de bien. Sur le terrain, il nous a tous montré ce qu'il savait faire. C'est une belle source d'inspiration, surtout qu'il joue dans ma position".
Son avenir : "On en a parlé avec les dirigeants. On a eu des échanges. Ils étaient d'accord pour m'accompagner. Après, si cela ne se fait pas, j'ai encore un an. Je vais la faire avec plaisir. Tout le monde devrait être gagnant".
Apprentissage avec la vidéo : "J'ai horreur de me regarder après un match, mais quand c'est proposé je ne refuse pas forcément. Par rapport au placement, je me suis aperçu que j'arrivais à être correctement positionné sur un terrain. Je me suis dit que je pouvais le faire aux abords de la surface".
Son statut : "Je n'ai rien cherché à acquérir comme statut ici. A chaque sortie, j'ai l'impression que vous me découvrez un peu plus donc, c'est tout bon pour moi. Peu importe si je suis titulaire, le coach a réussi à créer un groupe sans égo".
Les concurrents : "Je reste sur des bonnes performances. Pourquoi est-ce que je me remettrais en question ? On est tous appelés. On a tous le niveau. Le coach fera ses choix".
Un staff limité : "C'est un choix du coach. On en profite".
Comment aborder l'Euro ? : "Je l'aborde avec de l'insouciance. Quand on pense qu'on sait ce qui va se passer, on prend une petite baffe. Il faut toujours repartir de zéro. Je ne suis pas arrivé comme le petit nouveau, mais dans ma tête je le suis toujours. Je garde cette même détermination".
Régulier dans deux environnements différents : "Je n'ai pas forcément le même rôle suivant l'équipe dans laquelle j'évolue. Au départ, t'essaies être dans la moyenne. Quand tu passes au-dessus, tu deviens régulier. Moi c'était un peu cela mon objectif".
Se sentir légitime : "Au moment où un nouveau palier se présenter à moi, je reviens à ma base. Je veux toujours lutter. Le jour où on me donnera tout sans avoir bossé, je ne répondrai pas aux attentes. Il faut qu'on me laisse cravacher pour que le meilleur de moi-même sorte".
Prouver à nouveau : "Ces dernières années, on ne figurait pas parmi les différentes compétitions européennes avec Monaco. C'est peut-être cela qui m'a fait perdre du prestige. Mais, que je sois sous-estimé ou sur-estimé, si le coach regarde mes performances... Ca me va".
