Auteur d'un Euro mitigé, Adrien Rabiot devrait-il être remplacé contre la Belgique ?
Selon les dernières informations divulguées depuis le début du week-end, Antoine Griezmann devrait faire son retour dans le onze de départ concocté par Didier Deschamps. Néanmoins, on ne sait pas encore où il pourrait jouer et qui il remplacera. C'est pourquoi il est intéressant de se pencher sur les différentes options possibles au sein de l'effectif des Bleus…
Antoine Griezmann
Pressenti donc pour être de retour dans le XI de l'équipe de France à l'occasion de ces 8ᵉˢ de finale, le joueur de l'Atlético de Madrid pourrait offrir des garanties que sa sélection n'a pas eues face à la Pologne. Certes, Griezmann est rentré, mais son impact a été minime… comme lorsqu'il a disputé les deux premiers matches. Là est le problème, dans cet Euro, le n°7 français ne semble pas particulièrement à l'aise.
Pourtant, il a été aligné dans l'entrejeu, dans un rôle qu'il apprécie plutôt bien depuis quelques années sous Didier Deschamps. Meneur de jeu dans un sens, Griezmann est censé être celui qui va être à l'initiative des attaques placées. Néanmoins, force est de constater que ça ne fonctionne pas jusqu'à maintenant. Ce lundi, face aux Belges, le Colchonero a l'occasion de faire taire ses détracteurs, à moins qu'il soit préféré à un autre profil…
Eduardo Camavinga
Au total, on l'a vu 50 minutes sur les pelouses allemandes depuis le début du tournoi. Vingt face à l'Autriche, puis une demi-heure contre la Pologne, Camavinga n'a pas totalement pesé dans l'animation des siens. À sa décharge, entrer en jeu dans une telle rencontre n'est clairement pas évident. Davantage dans le tempo lors de la 1ʳᵉ journée, il a peu existé comme ses coéquipiers lors de la 3ᵉ.
À l'heure actuelle, il ne semble pas vraiment dans les petits papiers de Deschamps pour démarrer un match, mais contre la Belgique, il pourrait apporter ce qu'il fait avec le Real Madrid : à savoir de l'énergie, de l'intensité avec et sans ballon et de la créativité. Peut-être que son volume de jeu couplé à sa vision de jeu pourrait permettre aux Bleus de faire peur dans le dernier tiers adverse. D'autant que Camavinga semble offrir un équilibre intéressant à N'Golo Kanté et Aurélien Tchouaméni.
Youssouf Fofana
Lui présente un profil relativement différent. Assurément plus impressionnant défensivement, Fofana n'a pas la même dimension sur la pelouse que ses deux coéquipiers aux abords de la surface. Ce n'est pas pour autant qu'il faut négliger le possible apport du Monégasque. Car, cette saison, il a prouvé qu'il savait faire beaucoup de choses. Défendre, attaquer, organiser, Fofana est polyvalent.
Et, il a eu très peu de temps de jeu pour se montrer. Dix minutes au total sur cette phase de groupes, le milieu de terrain de 25 ans a pourtant des qualités qui feraient du bien aux Bleus. Lui aussi sait mettre beaucoup d'intensité et il a la capacité de faire mal au milieu belge par sa dimension athlétique et psychologique. De plus, il ne ferait pas tache offensivement, malgré le fait qu'il est moins armé qu'un Griezmann ou qu'un Camavinga.
Warren Zaïre-Emery
Enfin, ce serait une surprise folle que de le voir débuter la rencontre ce lundi, le jeune Warren Zaïre-Emery vit cet Euro 2024 de loin jusqu'à maintenant. Sur son banc, il accumule de l'expérience qui lui servira plus tard, dont la position est souvent inhérente pour un joueur de son âge.
Maintenant, si l'on doit louer ses qualités, on les sait nombreuses. En revanche, l'assurance de le voir débloquer l'animation offensive de sa sélection n'existe que très peu. À 18 ans, il fait évidemment partie du futur de l'équipe de France, d'autant qu'il a effectué une superbe saison avec Paris, mais il n'est pas certain qu'il ait les épaules pour faire basculer les Bleus dans une nouvelle dimension dans cet Euro. Deschamps sait toutefois que WZE peut apporter de la fougue en fin de match…