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Bleus : les doutes balayés de l'inamovible Didier Deschamps

AFP
Face aux Pays-Bas, Deschamps a éteint toutes les interrogations ayant accompagné sa prolongation jusqu'en 2026.
Face aux Pays-Bas, Deschamps a éteint toutes les interrogations ayant accompagné sa prolongation jusqu'en 2026. AFP
Dans un match probant face aux Pays-Bas vendredi (4-0), Didier Deschamps a éteint toutes les interrogations ayant accompagné sa prolongation jusqu'en 2026 après le Mondial: son équipe de France rajeunie a déjà fière allure, des automatismes et un insatiable patron, Kylian Mbappé.

Nouveau souffle mais continuité

Après dix ans et demi de mandat, le sélectionneur allait-il parvenir à créer un nouvel élan vers l'Euro-2024 ?

Si la prestation insipide des 80 premières minutes de la finale du Mondial perdue contre l'Argentine rendait cette question légitime, celle de vendredi soir a balayé les doutes : les Bleus ont tourné la page de la Coupe du monde avec une assurance que leur moyenne d'âge - un peu plus de 25 ans au coup d'envoi - était loin de garantir.

C'est aussi la réussite du sélectionneur : en offrant du temps de jeu à la nouvelle génération depuis de longs mois, il a peut-être préparé l'avènement de celle-ci avec, en ligne de mire, l'Euro en Allemagne.

"Il n'y a qu'à regarder l'équipe qui finit la finale du Mondial... Il n'y avait pas beaucoup de sélections", glissait-il malicieusement en début de semaine, persuadé que les jeunes avaient "déjà pris de la place, pris le relais".

Le festival contre les Néerlandais, avec dix mondialistes sur les onze titulaires - seul Mike Maignan était blessé pour la Coupe du monde - lui a donné raison.

"Ils ont besoin d'être encadrés, ils ont tout pour être au niveau et ils n'ont pas envie de perdre de temps. Cela demandera confirmation", a remarqué le sélectionneur après la rencontre.

Aurélien Tchouaméni, symbole de cette nouvelle vague déjà bien installée, partage le même sentiment, avant le déplacement en Irlande lundi (20h45) : "Des certitudes, on en a, on a montré de belles choses à la Coupe du monde. Mais maintenant, c'est une nouvelle aventure qui commence pour nous."

Passages de relais

Deschamps n'avait peut-être pas prévu, en revanche, qu'il perdrait d'un seul coup Hugo Lloris et Raphaël Varane, son capitaine et son vice-capitaine, qui ont pris leur retraite internationale comme Steve Mandanda, le "tonton" de l'effectif.

Les trois néo-retraités ont pu se rassurer depuis les tribunes du Stade de France où ils ont été invités. Car la relève a assuré à tous les postes.

En stoppant un penalty de Memphis Depay en fin de match, Mike Maignan a parfaitement lancé son mandat de gardien N.1.

"Sur ses qualités de gardien et sur son mental - c'est un leader -, j'ai une totale confiance", a savouré Deschamps. "Ce n'est pas évident non plus pour lui de remplacer Hugo après tout ce qu'il a pu faire. Mais Mike a vraiment tout pour prendre le relais".

En charnière centrale, orpheline de Varane, les automatismes étaient présents puisque Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté ont évolué quatre ans ensemble à Leipzig, avant d'être associés au Qatar en ouverture du Mondial contre l'Australie (4-1).

Même en attaque, le passage de témoin s'est poursuivi, avec la titularisation très prometteuse de Randal Kolo Muani au détriment du doyen Olivier Giroud (36 ans).

"Il est rapide, il prend bien la profondeur, il sait garder le ballon, il défend aussi, ça aide", a souligné Eduardo Camavinga. Quant à Giroud, "il apporte son expérience" et "se prépare aussi à donner le relais", a poursuivi le jeune Madrilène (20 ans).

Mbappé, la nouvelle ère

Pour porter ce nouveau souffle vers les sommets, qui de mieux que Kylian Mbappé ? Le nouveau capitaine, brassard sur le biceps, a ouvert ce nouveau chapitre avec un doublé et une passe décisive, sans que sa nouvelle attribution ne le bride ou ne le perturbe.

"Le brassard ne va pas le changer. Il s'implique, il fait des efforts comme tout le monde. Il est le capitaine, mais il a déjà fait des matches de ce type-là", a insisté Deschamps.

Dans le vestiaire, "Kyks" fait l'unanimité du haut de ses 24 ans. "C'est notre capitaine, ça lui va bien car c'est un bon leader. On a pu le voir ce soir", a confirmé Maignan sur la chaîne L’Équipe.

En donnant les clés de l'équipe au Parisien, Deschamps se projette en tout cas déjà vers 2024, voire 2026. Mais la confirmation passera d'abord par Dublin, dès lundi.

 

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