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Dani Olmo, l'autre atout espagnol

Dani Olmo célèbre son but.
Dani Olmo célèbre son but.AFP
Il a débuté l'Euro 2024 sur le banc, mais pourrait bien s'affirmer en élément clé de l'attaque espagnole : le milieu offensif Dani Olmo, élu homme du match contre l'Allemagne en quarts de finale, sera un atout de plus pour tenter de percer la défense française ce mardi en demie.

Victime indirecte de l'explosion de l'insaisissable Nico Williams à gauche, le joueur du RB Leipzig a été patient et su saisir sa chance pour s'imposer comme une option plus que convaincante au poste de meneur de jeu à la place de Pedri, victime d'une entorse au genou gauche sur une vilaine faute de Toni Kroos.

Utilisé jusqu'ici comme douzième homme, le Catalan a pris les rênes de son équipe contre l'Allemagne avec un but et une passe décisive sur le but de la victoire de Mikel Merino à la 119ᵉ minute.

Une performance remarquée, dans la lignée des deux rencontres précédentes, où il avait déjà permis aux Espagnols de sceller leur qualification face à la Géorgie (4-1, buteur) et de remporter leur troisième match de poules face à l'Albanie (1-0, passeur décisif).

"Dani Olmo est un joueur superbe, un footballeur fantastique, je l'apprécie vraiment. Il pense à l'équipe plus qu'à lui-même", l'a encensé son sélectionneur Luis De la Fuente, qui a accompagné son éclosion chez les Espoirs.

"J'ai simplement continué à travailler, le "Mister" sait ce que j'ai à lui offrir. Je donne toujours le maximum pour aider l'équipe à gagner, que je débute sur le banc ou pas", a résumé Olmo.

"Authentique crack"

À 26 ans, l'ailier polyvalent était jusqu'ici habitué à jouer les premiers rôles en sélection : il était titulaire à gauche à l'Euro 2020, où il avait terminé meilleur passeur de son équipe, au Mondial 2022 au Qatar et en Ligue des nations, remportée par l'Espagne devant la Croatie l'an passé.

À l'instar de son concurrent Pedri, il a été freiné par des blessures – notamment cette saison – mais son talent n'a jamais été remis en cause par la presse espagnole, qui le plaçait même comme probable titulaire avant le début de la compétition et avant le quart de finale.

Plus véloce, plus fort physiquement et plus clinique devant le but que le Canarien, le joueur formé au FC Barcelone offre des options supplémentaires à une Roja qui a encore montré sa faculté à se projeter rapidement vers l'avant en misant sur ses ailiers Lamine Yamal et Nico Williams.

"Jouer avec eux est un luxe. C'est un confort d'avoir cette sensation de liberté et de sécurité de savoir que quand tu reçois le ballon tu as deux joueurs à tes côtés qui peuvent prendre l'espace, venir combiner avec toi à l'intérieur… Pour moi, c'est un plaisir de jouer avec eux", a détaillé Olmo dans un entretien à Mundo Deportivo.

Le journal proche du Barça, sous le charme du joueur depuis ses débuts à la Masia, affirme que le numéro 10 "a montré, comme Mikel Merino, les qualités qui font de lui un objectif" du club catalan, qui tenterait de le faire revenir depuis plusieurs années.

Dans un article publié en 2012, titré "Dani Olmo, le but au service de l'équipe", le quotidien encensait déjà un "authentique crack", qui évoluait alors comme avant-centre, un attaquant "rapide, vertical, habile des deux pieds et dans le jeu aérien".

Autant de qualités qui font de lui une menace supplémentaire à surveiller pour la défense française, toujours infranchissable en phase éliminatoire pour l'instant.

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