Deschamps : "Je ne souhaite pas que l'on soit considéré comme favori (face à la Grèce)"
Le capitanat de Mbappé : "Il est un capitaine qui assume totalement son rôle, à savoir ce n'est pas uniquement sa décision. C'est celle d'un groupe. Il fait en sorte d'échanger sur les points importants. Kylian, c'est Kylian. Il a la reconnaissance de tous, il ne surjoue pas. Il est plus souvent en conférence de presse pour votre plus grand bonheur. J'ai encore plus de discussions avec lui même si j'en avais avant par rapport à ce que je peux prévoir ou programmer. Quand il y a des demandes, il me les fait remonter. Ce n'est pas une charge sur ses épaules, ça se fait naturellement."
Le groupe : "Les 23 sont disponibles et s'entraîneront aujourd'hui, même s'ils n'auront pas la même séance. Je ne vais pas faire des rotations pour en faire, je n'ai pas encore tous les éléments mais j'ai bien en tête l'équipe que j'aimerais voir. J'attends d'avoir tous les éléments pour acter."
Le calendrier dense : "C'est beaucoup (sur la 60aine de matchs). L'étape supérieure, ce serait trop. Même si comme l'a dit Antoine, il y a pas mal de choses qui permettent de mieux récupérer. Il y a une intensité élevée. Les semaines avec trois matchs, quand ça s'enchaîne, ça pèse. Vu les nouvelles compétitions, les calendriers, ça fait un moment qu'ils sont très chargés. La période de vacances est importante pour eux sur le plan physique et mental. Ce ne sont pas les joueurs, entraîneurs et sélectionneurs qui décident. Mais il faut protéger l'intégrité physique des joueurs. Les temps de récupération, il ne faut pas les négliger."
La Grèce : "C'est une très belle équipe, avec ce que peut Poyet dans l'agressivité. Elle l'est peut-être encore plus mais elle a beaucoup de qualités offensives, avec une animation plutôt intéressante. Ils font de bonnes choses, avec des joueurs qui aiment avoir le ballon dans les pieds, des combinaisons sur les côtés. Quand ils n'ont pas le ballon, il y a l'agressivité qu'il faut. Je le savais pour avoir vu leur match contre l'Irlande. On a un très bel adversaire demain face à nous."
Griezmann : "Même s'il a eu des périodes depuis 2018 où ça a été compliqué, il a toujours trouvé et eu une très bonne influence en équipe de France. Par moments, ça a été une bouffée d'oxygène pour lui. Il a été très souvent décisif. Il y a toujours du contenu chez Antoine, il est généreux. Il est sur une série de matchs consécutifs très importante. Qu'il soit plus épanoui en ce moment, oui comme il a pris beaucoup de plaisir durant la Coupe du monde. Avec nous, il l'a toujours été. Il a reçu certaines critiques, peut-être exagérées, on a tous le droit d'être un peu moins bien. L'environnement de l'Atlético de Madrid lui convient."
Le statut de favori : "Je ne souhaite pas que l'on soit considéré comme favori, ce n'est pas ça qui va nous garantir un résultat. Cela devrait être un match de haut niveau, je ne suis pas inquiet mais je ne vais rien négliger. On sera chez nous, avec le stade plein, la victoire serait plus importante par rapport à notre objectif de qualification de l'Euro. Forcément, ça nous permettrait d'avancer un peu plus vers notre objectif."
Dembélé/Coman : "Ce sont des joueurs qui ont un peu le même profil même si Ousmane a un peu plus de capacité de courses et de profondeur. Le ratio passes décisives/buts peut toujours être amélioré. Coman a la capacité de jouer sur les deux côtés. C'est une bonne concurrence. L'un peut profiter par moments de la fatigue du premier. C'est un privilège d'avoir ces deux joueurs. Ils peuvent forcément bonifier ce qu'ils peuvent faire."
La hiérarchie des latéraux droits : "Elle est pas mal celle-là, si je dis oui vous savez qui joue demain ? J'ai pris cette décision au Mondial et je ne vais pas y revenir. Benjamin n'était pas dans de bonnes dispositions et Jules amenait plus de garanties. Benjamin, je l'ai fait jouer vendredi, ils ont des profils différents. Une hiérarchie, c'est plus pour les tournois. C'est bien d'avoir deux joueurs de ce niveau à ce poste-là. Des latéraux de formation, il y en a de moins en moins. Ils sont polyvalents. C'est bien de les avoir. Je n'ai pas répondu mais ce n'est pas grave."
Gustavo Poyet : "J'ai passé une année avec lui, une belle année sur le plan humain car il y avait beaucoup de Français et d'hispaniques. On parlait peu anglais dans l'équipe de Chelsea, ça m'arrangeait car mon anglais n'était pas au top. Je l'ai recroisé depuis, on a pu discuter. Depuis plus d'un an, il amène sa patte. Par ses origines, dans l'agressivité, c'est un peu l'ADN en Amérique du Sud. Il y aura du répondant, ça me fera plaisir de le revoir lundi et de le saluer avant et après."
Kolo Muani : "C'est un grand club Francfort, je me suis fait critiquer... Randal est en constante progression, je crois savoir qu'il est pas mal sollicité pour la saison prochaine. Est-ce qu'il bougera ? On verra. Il y a pas mal de joueurs offensifs pour le poste de numéro 9 comme Nkunku ou Marcus Thuram, ce sont des profils différents que Giroud qui est plus un attaquant de surface. Il avance dans l'âge mais garde une bonne efficacité. C'est bien d'avoir des profils différents."