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Domenico Tedesco s'apprête à vivre le plus grand défi de sa carrière d'entraîneur

Eliott Lafleur
Domenico Tedesco lors du match face à l'Ukraine.
Domenico Tedesco lors du match face à l'Ukraine.DAMIEN MEYER/AFP
Nommé quelques semaines après le Mondial qatari, Domenico Tedesco a été chargé de prendre la suite de Roberto Martinez. Et, ce lundi, le technicien allemand de 38 ans a l'occasion d'écrire ses lettres de noblesse, après avoir été critiqué ces derniers jours.

"Chaque entraîneur a un plan clair, des idées claires. Dans ce genre de match, il faut s'adapter rapidement et être conscient de plus de choses. Il ne peut y avoir qu’un seul plan, ce serait trop facile, nous avons besoin d’en avoir plusieurs, nous avons besoin d'une grande capacité d'adaptation", a déclaré Tedesco en conférence de presse d'avant-match ce dimanche.

Réputé pour ses principes de jeu relativement inamovibles – qu'il ne parvient pas toujours à mettre en place –, l'entraîneur italo-allemand semble être prêt à adapter son plan de jeu ce lundi à Düsseldorf. Depuis son arrivée il y a un an et demi, Tedesco a montré qu'il voulait faire de la Belgique une sélection proactive et positive. Sauf que cela n'a pas fonctionné lors de la phase de poules et les Diables Rouges n'ont clairement pas convaincu.

À l'image d'autres équipes annoncées comme dominantes, les Belges ont manqué d'inspiration dans le dernier tiers adverse. Ainsi, on pourrait croire qu'ils ne vont pas tenter de prendre forcément le jeu à leur compte face aux Bleus

Ce qui signifie donc que Tedesco va tenter de prendre le meilleur sur son homologue Didier Deschamps en essayant d'être le plus efficace possible. Il serait le premier à le faire dans le sens où la Belgique a souvent manqué d'idées quand l'option numéro une était dépassée.

Confirmer les promesses

Si l'on va encore plus loin, peut-être que les Diables Rouges vont tenter de défier les Tricolores comme en 2018, quand ils ont eux-mêmes perdu après avoir dominé la majorité de la rencontre. 

Néanmoins, il convient de remettre en perspective les enjeux et au-delà du résultat, Tedesco doit surtout mieux faire que durant les matches précédents. Et, si la qualification est acquise, ce sera évidemment encore mieux. Mais, il faut savoir que cet entraîneur italien qui a toujours dirigé des bancs allemands traîne une belle réputation depuis son passage à Schalke. Sauf qu'en suite, il n'a pas confirmé quand il a été nommé à Leipzig.

La Fédération belge a tout de même décidé de miser sur lui après la déception du Mondial qatari et voici pourquoi il a été intronisé : pour remporter ce genre d'affiches prestigieuses. Car, Tedesco l'a dit lui-même face à la presse, la France reste un mastodonte malgré la deuxième place derrière l'Autriche.

"C’est plutôt bon signe pour nous qu’une équipe veuille s’adapter à ce que nous proposons. Cela veut dire que ce que nous faisons n’est pas si mauvais. Mais il peut aussi s’agir pour eux de procéder à des ajustements tactiques qui ont à voir avec leur façon de jouer. Indépendamment de qui jouera et de quel système sera privilégié, je pense que nous sommes tous d’accord pour dire que cette équipe de France a beaucoup de qualités."

Ce lundi, le technicien de 38 ans doit une revanche à ses supporters et peut prouver qu'il a toute l'adhésion de son effectif. Ses leaders vont être attendus afin de savoir si la solidarité n'a pas disparu. Kevin De Bruyne et Romelu Lukaku vont disputer l'un des matches les plus importants de leur carrière internationale.

Tedesco et la Belgique sont-ils capables de faire basculer le destin de leur côté ? Réponse ce lundi soir aux alentours de 20h00 si le temps réglementaire suffit à départager les deux voisins.

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