Griezmann : "Je fais en fonction des besoins du coach"
Le capitanat : "J'ai accepté, je suis derrière Kylian Mbappé. Je vais faire mon maximum pour l'aider. Il faudra que l'on me dégage (sourires) ! (...) Je ne suis pas quelqu'un qui prend la parole dans le vestiaire, après peut-être de temps en temps. J'essaie d'être un peu un guide sur le terrain, mais en dehors je ne vais pas forcer. En tant que vice-capitaine, je ne me mets pas cette pression d'absolument parler."
Camavinga : "Je le trouve plus costaud, affûté physiquement. Dans ses débuts ici, on voyait un joueur qui aimait le ballon et à l'aise avec. Ce que j'aime, c'est qu'il peut jouer latéral gauche, en 6 devant la défense ou en 8. Il est à l'écoute, c'est le plus important."
Ses titularisations : "Il faut un coach qui a confiance en toi, en ce que tu peux apporter à l'équipe. Il faut avoir de la chance avec les blessures. Je ne veux pas rater un entraînement, je veux être avec mes coéquipiers, souvent ça me fait oublier les difficultés. C'est magnifique, on réalisera plus tard, je veux que cette série continue. (...) Il faudra me sortir de la sélection, j'aime trop l'équipe de France. Il faut être au niveau aussi. Tu peux vouloir y être sans avoir le niveau. Si j'ai le niveau, j'aimerais aller le plus loin possible."
Les Jeux olympiques : "Je n'ai pas parlé avec le coach ou les dirigeants mais ce serait un rêve pour moi. Il y a un sélectionneur pour mais est-ce que mon club me laissera ? Si je suis appelé, je mettrai une pression extraordinaire pour les faire. C'est un rêve, un objectif, d'autant plus en France. J'en ai envie, ce serait un rêve de vivre ça de l'intérieur."
Son rôle : "Cela dépend de l'adversaire, des besoins de l'équipe et de mes coéquipiers. Si c'est un bloc qui aime presser, j'essaie d'aider les milieux pour ressortir le ballon et donner à mes attaquants. J'aime bien donner ce qu'il faut pour l'équipe sur le terrain. J'aime être au bon endroit au bon moment. (...) Je fais en fonction des besoins du coach. Je suis plus haut en club. Contre la Grèce, à voir ce que voudra le coach mais ça dépend des équipes en face. J'ai aucun problème là-dedans, j'essaie d'être le plus complet possible. Que ça soit en 8, en 10. Peut-être pas en 6 mais relayeur, il n'y a aucun souci. J'avais juste besoin d'un petit temps d'adaptation. Je l'ai eu en phase de groupes en Coupe du monde."
Son 61e match de la saison : "J'aime le foot, j'adore être sur le terrain. En fin de saison, on met plus de temps à récupérer. Au début de saison, je jouais 30 minutes donc j'ai les jambes encore. (...) Cela peut être dangereux, surtout si on passe à une Coupe du monde tous les deux ans. On a besoin de ces vacances. On ne peut rien faire mais il y a quelqu'un en haut qui veut faire ça. On a des kinés et des techniques pour récupérer, ça s'améliore d'année en année. Dans le futur, on sera tous adapté à ça."
Kolo Muani : "Avec Randal, c'est un autre joueur que Giroud, un autre profil. Il n'y a pas encore les automatismes mais ça va arriver. C'est un joueur qui peut s'appuyer mais il fait beaucoup d'appels dans le dos des défenseurs. Il a moins de présence qu'un 9 pivot comme Olivier."
La Grèce : "Ça sera un match compliqué, avec une équipe agressive. L'entraîneur a cette grinta, ça serait bien de prendre les 3 points et de les mettre plus derrière. On s'attend à un match compliqué. Beaucoup de Français ont fait l'effort de venir au stade donc ça serait bien de leur faire plaisir."
Messi en MLS : "La MLS, pour le championnat c'est magnifique d'avoir l'image et le talent de Leo. Cela reste toujours un rêve pour moi mais pas maintenant. Je veux y aller dans les meilleures conditions pour gagner là-bas, ça reste un objectif."
Les droits à l'image : "On a parlé avec le président et "Kiks", on a mis les choses sur la table, au clair. Discussion parfaite."
Ses statistiques avec l'EDF : "D'un côté, je dirais les buts pour mon fils car il aime que son papa marque. En tant que joueur et coéquipier, je préfère les passes décisives qui sont un peu plus compliquées. (sourires)"