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Heureux au jeu, Didier Deschamps voit l'Euro comme son avant-dernier grand défi

Didier Deschamps face au Portugal.
Didier Deschamps face au Portugal.FRANCK FIFE/AFP
Après avoir hissé ses Bleus dans le dernier carré, Didier Deschamps pourrait vivre une nouvelle finale. Il a gagné la Coupe du monde et la Ligue des nations, mais il lui manque l'Euro, le sélectionneur de l'équipe de France va tout faire pour passer l'obstacle espagnol.

Toujours aucun but inscrit dans le jeu, cette équipe de France n'a peut-être jamais été aussi réaliste d'un point de vue de la victoire. Grâce à un CSC en 1/8, puis une séance de tirs au but réussie, elle est désormais en 1/2 finale, et donc aux portes d'une finale d'un Euro, huit ans après la déception au Stade de France. 

À sa tête, le même homme depuis presque douze ans désormais, Didier Deschamps, qui risque de faire parler sa rigueur tactique face à une Espagne séduisante depuis le début du tournoi.

"Si vous vous ennuyez, regardez autre chose (rires). C'est un Euro particulier où c'est très difficile pour tout le monde. Il y a un nombre de buts légèrement inférieur à ce qu'il a pu être. Nous avons la capacité de pouvoir partager des émotions, rendre des Français et Françaises heureux dans la période compliquée que traverse notre pays", a-t-il répondu à la presse ce lundi.

Un collectif qui lui ressemble

Deschamps a pris l'habitude de répondre aux critiques par une certaine désinvolture, de façon à faire comprendre aux observateurs que cela lui passait au-dessus. Malheureusement pour lui, le contenu des matches de son équipe continuent de lui donner tort. Oui, les Bleus ont franchi les tours précédents sans briller, mais ils sont toujours là et surtout : ils sont en lice pour gagner un Euro

Un trophée après lequel la France court depuis 24 ans. Entretemps, elle a réussi autrement, mais gagner une compétition continentale est un objectif évidemment enviable. Deschamps le sait et il fera tout pour y parvenir – peu importe la manière. 

Au fil des années, les groupes qu'il a eus à disposition lui ont très souvent ressemblé. Mais depuis le début de cet Euro, c'est encore plus flagrant. Une défense de fer, une attaque plus que timide, mais qui sait gagner, ce collectif reproduit finalement les idées de son sélectionneur à merveille. Car, quoi qu'il arrive, Didier Deschamps retiendra la victoire au bout et c'est tout à son honneur. 

Maintenant, jouer de cette façon peut-elle suffire ? Peut-être, nul ne le sait véritablement. Car, dans le football de haut niveau, encore plus lors des tournois internationaux, tout peut arriver. Oui, l'Espagne est mieux organisée tactiquement, propose une animation de jeu abouti qui repose sur le collectif dans son entièreté. C'est-à-dire que chacun sait ce qu'il a à faire. Tandis, que chez les Bleus, c'est brouillon dans le dernier tiers adverse et ça manque toujours cruellement de créativité. 

Mais voilà, cette équipe de France s'en sort grâce à son abnégation, sa solidarité et sa rigueur, et ce sont des qualités nécessaires pour aller au bout d'un Euro. Deschamps le sait, ces deux potentiels prochains matches constituent son avant-dernier défi en tant que sélectionneur. L'occasion est donc trop belle pour ne pas imposer sa patte : celle qui consiste à gagner peu importe la manière en jouissant d'une réussite maximale. 

Il est probable que l'Espagne ne se laisse pas faire étant donné qu'elle semble garantir un meilleur plan de jeu que les précédents adversaires des Bleus, mais il ne serait pas étonnant de la voir se faire piéger par Deschamps et ses hommes.

"Contre la Belgique, il y avait de la tension, c'était un match très tactique, c'est plus emballant de gagner 5-4, mais c'est pas toujours le football de gagner 5-4."

France gouvernement

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